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En effet, le 8 mars dernier, le quotidien officiel palestinien, Al-Hayat Al-Jadida, rendait compte d’une cérémonie organisée pour accueillir « un groupe de prisonnières venant d’être relâchées ». Ce que ne dit, bien entendu, pas le journaliste, c’est que si ces femmes avaient été emprisonnées après avoir été jugées, c’est que cela était pour des actes terroristes.
Parmi ceux qui les accueillaient, « le ministre des Affaires féminines, Rabiha Dhiab, le ministre des Affaires des Prisonniers, Issa Karake, le ministre des Affaires sociales, Majida Al-Masri... et des représentants des territoires occupés en 1948 ». Ce qui, en clair, signifie Israël.
« Condamnant vigoureusement les Services des Prisons israéliens, pour ses violations contre la prisonnière Shalabi [ NDLR. expulsée depuis dans la Bande de Gaza ], Majida Al-Masri, » déclarait « nous exigeons que tout le monde avance dans la réconciliation [ NDLR, entre le Fatah et le Hamas en dépit de nombre d’accords signés et contresignés ] et d’en finir avec cette division pour que nous puissions lutter contre l’occupation, pour faire cesser ses activités contre nos prisonniers et pour nous consacrer au combat pour la libération de la Palestine, la Palestine tout entière ».
Reconquérir à terme la totalité d’Israël est un thème constant de l’Autorité palestinienne
À la réflexion, faut-il vraiment s’étonner de la cécité de tant de dirigeants français en la matière quand on sait combien soutiennent la campagne BDS, l’imposteur Stéphane Hessel, obsédé par sa haine d’Israël, ou le terroriste Salah Hamouri, reçu en héros dans ce qui fut le pays des Lumières...