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Malgré cet échec et la mollesse des organisateurs qui se sont laissés si facilement déborder, je veux soutenir encore l’iman de Drancy dans son discours républicain et dans sa volonté de promouvoir un islam humaniste. Mais je ne suis pas aveugle. Je vois bien que tout est fait pour le décourager de poursuivre dans la voie qu’il propose, quand il écrit par exemple : "Faisons un grand et profond travail d’introspection et d’autocritique(…) Le mal est chez nous, je n’ose pas dire en nous". Jamais Hassen Chalghoumi n’est apparu aussi isolé et vulnérable que ce dimanche à la Bastille. Le grand vainqueur de cette première bataille perdue est évidemment l’islam politique, qui exècre cet homme qui entend lutter "contre l’islamisme, contre l’antisémitisme, contre le sectarisme, contre le fascisme, contre le moindre souffle de terrorisme , contre toute haine qui se camoufle dans la religion, contre l’ingérence étrangère dans l’islam de France , contre la belligérance que veulent entretenir certains politiques français contre l’islam". Au fait, où sont passées les belles âmes ?
PS : "Mais qui l’arrêtera ?" questionne L’Humanité Dimanche au sujet de votre serviteur dans un article titré "Les nouveaux délires d‘Ivan Rioufol". Il m’est fait procès d’avoir tenu des propos "révisionnistes" pour avoir déclaré, dans un entretien à Oumma.tv au sujet des tueries de Toulouse : "Jamais même lors de l’occupation nazie en France un homme n’a tiré une balle dans la tête de trois enfants juifs dans la cour d’une école". Je persiste et je signe, évidemment. Mais je m’étonne de la bienveillance de L’Humanité Dimanche pour les nouveaux petits nazillons.