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Depuis Bruxelles, où il sera question de la crise au Moyen-Orient, puis en Afrique, où la France a choisi de réorganiser son dispositif militaire pour mieux contrer la secte Boko Haram, le Président de la République suivra de près l'évolution du conflit entre Israël et le Hamas à Gaza. Plus encore les tensions qu'il pourrait à nouveau susciter en France. «Le Président est toujours très attentif à l'état du corps social et aux principes républicains quand il y a des menaces sur la sécurité», explique-t-on à l'Élysée.
Les échauffourées qui ont éclaté dimanche dernier entre manifestants propalestiniens et membres de la communauté juive, à proximité de deux synagogues parisiennes, inquiètent terriblement les deux têtes de l'exécutif. D'autant que d'autres rassemblements sont prévus dans les prochains jours, notamment celui programmé samedi à Paris et que la Préfecture de police veut interdire.«En temps normal, nous faisons toujours attention à l'externalisation de ce conflit. Quand, en plus, on a dans la nature des gens qui sont à la recherche d'une cause, un tel conflit peut vite devenir pour eux une opportunité», confie le Président de la commission des lois à l'Assemblée, Jean-Jacques Urvoas, en référence à la multiplication des départs de Français vers la Syrie et au risque terroriste en France. À l'Élysée comme à Matignon, cette question est balayée. «Il ne faut pas tout mélanger», réagit vivement un conseiller de Manuel Valls… Lire la suite.