- English
- Français
L’évènement qui a été organisé par le ministère des Affaires étrangères et la délégation israélienne à l’ONU est le premier à être organisé, et il a été retransmis en direct par la chaine de l’ONU sous le titre « l’histoire qui n’a pas encore été racontée sur le Proche-Orient : justice pour les réfugiés juifs des pays arabes ». Des cadres importants du secrétariat de l’ONU ont participé à cet évènement, ainsi que des ambassadeurs des pays occidentaux.
L’adjoint du ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, est celui qui a mené le combat pour la reconnaissance des réfugiés juifs, il a déclaré qu’il s’agit d’un évènement historique : « entre les murs de l’ONU nous commençons a apporter la justice aux réfugiés juifs qui ont été torturés, persécutes et déportés, et dont les droits ont été niés ». Ayalon a précisé que la décision du conseil de sécurité numéro 242 parle de rendre justice a tous les réfugiés du Proche-Orient, grâce au travail de l’ancien ambassadeur américain, Arthur Goldberg, qui a refusé l’exigence d’introduire la notion de réfugiés arabes. « Il s’agit d’un retard de 64 ans, mais il n’est pas trop tard pour apporter la justice et parler de l’histoire ».
Pendant la conférence, l’ambassadeur israélien à l’ONU, Ron Prosor, a aussi pris la parole et a demandé à l’ONU de créer un centre de documentation et d’étude sur le sujet des réfugiés juifs qui ont été expulsés des pays arabes. « L’ONU doit réunir des témoignages sur les réfugiés juifs, réunir des preuves sur leur passe et connaitre la tragédie humaine qu’ils ont vécue ». « Les réfugiés juifs ont droit à la justice et l’État d’Israël est là pour la réclamer en leurs noms ».
L’ambassadeur a critiqué l’ONU et la communauté internationale sur « l’accord du silence » volontaire, selon lui, sur la tragédie des juifs qui ont été chassés des pays arabes, et il a ajoute qu' « il est temps d’exiger des pays arabes de prendre leur responsabilité historique et morale sur ces expulsions, la souffrance et la saisie des biens de près d’un million de réfugiés juifs ».
Des réfugiés juifs des pays arabes se sont présentés à cette conférence, dont le Rav Eli Abadi, qui est né a Beyrouth, Edwin Shoker, qui est né a Bagdad, et le journaliste Shalom Yeroushalmi dont les parents ont dû laisser tous leurs biens a Damas et s’enfuir sans rien du tout. Ont aussi participé à cette conférence les professeurs Erwin Kotler et Alan Dershowitz, qui ont discuté des droits légaux des juifs issus des pays arabes.
Traduit de l’hébreu par David Goldstein pour Haabir-haisraeli