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Le jeudi 18 octobre, un rendez-vous téléphonique a été organisé entre San Francisco et Paris avec le président de l’UEJF, Jonathan Hayoun ainsi que l’avocat de l’UEJF et de J’accuse, Maître Stéphane Lilti et le directeur des affaires publiques de Twitter en Europe (basé à Dublin) actuellement à San Francisco Sinead Mc Sweeney ainsi que le directeur général des affaires publiques de Twitter, Colin Crowell. Les représentants de Twiter ont expliqué aux représentants de l'UEJF qu’ils retireraient éventuellement un contenu sur demande de la police française ET injonction d’un juge américain (sic).
L’avocat de l’UEJF que nous avons joint par téléphone, nous a confirmé que l’UEJF entendait poursuivre le Président de Twiter et le faire condamner par la justice française, si l'UEJF et d'autres associations n'obtiennent pas satisfaction.
Finalement, l’UEJF a obtenu de Twitter le retrait de tweets antisémites, a annoncé son avocat à l'Agence France presse, le vendredi 19 octobre. Me Stéphane Lilti s'est félicité d'une « importante victoire » mais a regretté que Twitter refuse pour l’instant de communiquer l'identité des auteurs des tweets. L'UEJF a transmis dans la soirée une liste d'une trentaine de tweets « manifestement illicites » qu'elle souhaite voir retirés, et d'une dizaine de comptes d'utilisateurs, selon Me Lilti.
Mais il s'agit d'une liste qui n'est « pas exhaustive » et « qui va évoluer avec le temps », a-t-il précisé. Par ailleurs, dans la matinée du 22 octobre, Maître Lilti a envoyé 50 autres tweets à Twiter.
Parallèlement, le vendredi 19 octobre, Richard Prasquier et Marc Knobel se sont longuement entretenus de cette affaire avec Régis Guyot, Délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Le CRIF souhaite que le Ministère de la Justice saisisse le Parquet pour l’obtention de ces données.
Marc Knobel