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Décidément, la Politique européenne de voisinage a du plomb dans l’aile. Cette PEV, comme on l’appelle dans le jargon bruxellois, fut imaginée en 2004, à la veille de l’adhésion de dix anciens satellites de Moscou à l’Union européenne, par Romano Prodi, à l’époque président de la Commission. Elle avait pour but d’entourer l’Union d’un « cercle d’amis » sur ses flancs oriental et méridional afin de promouvoir, grâce à une association étroite - « tout, sauf les institutions » -, la prospérité et la sécurité d’une vaste aire allant du Maghreb au Caucase en passant par le Proche-Orient.
L’intention était louable. Il s’agissait de faire profiter ces pays de l’acquis communautaire européens et les aider ainsi à mettre en place des démocraties viables fondées sur des valeurs partagées et, avec l’aide technique et financière de Bruxelles, des économies de marché efficaces et transparentes.
En fait, seul Israël a pleinement bénéficié de ce partenariat renforcé… Lire la suite.