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Published on 19 April 2019

France/Antisémitisme - Deux régions de France frappées par des tags à caractère antisémites

Entre le 18 et le 19 avril 2019, plusieurs inscriptions à connotations antisémites ont été découvertes dans des lieux publics en France, dans le Nord Pas-de-Calais et en Alsace.

Roubaix : Des messages à connotation antisémite tagués sur des bancs du parc Barbieux

Une dizaine de bancs du parc Barbieux, à Roubaix, ont été la cible de tags à connotation antisémite qui visent des médias du groupe Altice.

« BFM + RMC = juif ». Le superbe parc Barbieux a été le théâtre, vraisemblablement la nuit dernière, d’une floraison particulièrement nauséabonde de messages à connotation antisémite sur une dizaine de bancs. Dans le viseur des tagueurs, les médias du groupe Altice qui appartient à Patrick Drahi, un magnat des affaires.

La main anonyme armée de marqueurs avait-elle conscience de la portée de ses messages ? Mystère. Rappelons simplement (et fermement) que l’antisémitisme, un délit pénal, concerne tous les actes d’hostilité antijuive (préjugés, allégations, discriminations).

Margaret Connell, adjointe à la sécurité à la ville de Roubaix, a annoncé son intention de déposer plainte pour « dégradation de bien public ».

Source : La voix du Nord 

 

Des tags racistes et antisémites découverts sur la façade de la mairie de Dieffenthal

Le maire de Dieffenthal, Charles Andrea, a été prévenu tôt ce vendredi matin des dégradations causées à la façade de la mairie. Celle-ci a été taguée par des inscriptions à caractère antisémite.

Les tags ont été inscris entre 21 heures et 3 heures du matin dans la nuit de jeudi à vendredi. Des inscriptions racistes et antisémites, sur la façade de la mairie de Dieffenthal, du jamais vu dans la commune. 

Le maire, Charles Andrea, a déposé plainte dans la foulée à la gendarmerie : "je suis très en colère" réagit-il au micro de France Bleu Alsace "j'espère ce cette enquête et les enquêtes du même genre aboutissent, qu'on arrive une fois pour toutes, à punir réellement ce genre d'énergumènes. On ne peut pas accepter cela, ce n'est pas possible" estime-t-il. "Dans ces tags, on parle entre autres d'immigrés et de guerres au Sénégal ou au Congo, il n'y a même pas d'immigrés à Dieffenthal !" s’étonne Charles Andrea. 

Ce vendredi midi, le service d'investigations de la gendarmerie de Strasbourg poursuit ses prélèvements sur place. La mairie espère pouvoir effacer les tags dans la journée.

Source : France Bleu