La Chronique (pas très casher) de Raphaëla - Laissez-nous sortir (d'Egypte) !"

25 March 2021 | 398 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Né à Tunis en 1920, Albert Memmi, s’il a été considéré, à travers certains de ses romans, comme le chantre du judaïsme tunisien, demeure surtout, le théoricien du colonialisme

C’est l’histoire d’un mariage mixte raté. Un mariage entre une Juive et un Musulman, Julie et Sam. 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Stéphanie Dassa's picture
Hommage à Claude Hampel
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14 November 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

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Actualité

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

Dimanche 13 janvier 2019, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. Ensemble, au cours de cette journée, nous avons honoré le devoir de mémoire qui nous incombe et sommes devenus les témoins des témoins.

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Texte de Richard Prasquier, ancien président du Crif, également publié dans l'hébdomadaire Actualité Juive.

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Par Nicolas Bedos

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Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaëla ! Sur ce blog, Raphaëla vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Laissez-nous sortir (d'Egypte) !"

C’est reparti.

Un an après la sortie du désert la plus mobile de nos vies, la fête préférée des constipés est de retour. Au programme, pain azyme et herbes amères… Avouez que c’est vendeur ! Comme si cette année n’avait pas déjà été assez fade...

De toute façon, vous n’avez toujours pas récupéré ni le goût ni l’odorat, et c’est tant mieux parce que le premier seder aura lieu chez Tatie Michelle qui cuisine aussi bien que je parle Ivrit - c’est-à-dire très mal. Enfin ça, c’est si vous parvenez à vous rendre chez Tatie Michelle ! Car avant de pouvoir sortir d’Égypte, il va déjà falloir sortir de chez soi sans se prendre une amende. Cette année encore, rejoindre sa terre promise pourrait s’avérer beaucoup plus compliqué que prévu, surtout si on me confirme que « manger des boulettes » ne constitue pas un motif de déplacement impérieux.

En tout cas, streimel au gouvernement en ce qui concerne les règles du jeu ! Rien à dire, nos érudits n’ont pas fait mieux en rédigeant les règles de casherout. Jusqu’à présent on était déjà entre le Jumanji et Fort Boyard mais là, je dois avouer que la carte « tu ne sortiras pas de chez toi le week-end » à quelques jours de Pessah, je ne l’avais pas vu venir. On frôle l’antisémitisme…

Mais ,c’est bien connu, nous les juifs, nous adorons les bonnes blagues et on va s’adapter. De toute manière, il est hors de question pour moi de repasser par la folie du seder en Zoom - qui d’ailleurs constitue sûrement la plaie la plus redoutable que nous avons eu à affronter cette année.

En attendant de trouver une bonne excuse pour le jour J, je me replonge dans Le Judaïsme pour les nuls histoire de me rafraîchir la mémoire.

 

"Je ne prends plus l’avion, je ne vais plus en boîte de nuit ou au musée et je me prends une amende quand je sors de chez moi à 19h12. Pour la liberté retrouvée, on repassera."

 

Première étape de préparation à cette semaine sans miettes, se débarrasser du hamets. J’en profite pour glisser un message d’avertissement à nos ami.e.s non-juifs. Si votre voisin Schlomo (allons-y les clichés) essaye de vous vendre un paquet de Pepito entamé qu’il jure de vous racheter la semaine prochaine, pas de panique, tout est normal ! En poussant les recherches un peu plus loin, je découvre également une liste fort intéressante des produits non autorisés pendant la fête. Parmi eux, la nourriture pour animaux ! Je me demande si cette liste s’adresse aux Loubavitch qui mangent du Whiskas, ou au chat du rabbin...

Je reprends ensuite ma lecture avec le déroulé du Seder et j’arrive très vite au moment crucial des questions posées par les quatre enfants. D’ailleurs, vous noterez qu’il s’agit de quatre garçons. Pas très 2021, mais passons. Moi, je choisis d’ores et déjà de me mettre dans la peau de l’enfant relou. Vous savez, celui qui pourrait être le gosse de Jean Castex. Et je m’imagine les questions que je pourrais poser samedi soir. Par exemple, as-t-on vraiment le droit d’être quatorze autour de la table de Tatie Michelle ? Ou encore… Papa, à partir de quel âge peut-on considérer que tu es une personne vulnérable ?

Je me rappelle ensuite du gros point positif de la soirée de Pessah : les quatre coupes de vin pour, je cite, « la liberté retrouvée » ... Je ne prends plus l’avion, je ne vais plus en boîte de nuit ou au musée et je me prends une amende quand je sors de chez moi à 19h12. Pour la liberté retrouvée, on repassera.

En finissant ce rapide aperçu de la Haggadah, je me dis que finalement, Pessah, qu’est-ce que c’est si ce n’est un Pharaon qui se prend pour Jupiter et force des gens beaucoup plus nombreux que lui - mais qui ne se rebellent pas des masses - à bosser du matin au soir, sans jamais avoir le droit de se détendre..? Alors, loin de moi l’envie de jouer les Moïse mais, s’il-te-plaît Manu, laisse sortir notre peuple !

La question que je me pose c’est, même si nous arrivons un jour à sortir de cet Égypte qu’est le Corona, retiendrons-nous les erreurs du passé ? Et nous les juifs, prendrons-nous cette fois le temps de faire cuire notre pain ?