Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - 13-Novembre : Un procès très attendu par les victimes

13 September 2021 | 66 vue(s)
Catégorie(s) :
France

De ce 9 janvier 2015, nous voulons retenir une autre image, cette belle image. Celle de Lassana Bathily.

Lundi 20 novembre, j'ai rencontré le Président français Emmanuel Macron à Paris, accompagné d'une délégation du Congrès Juif Européen (EJC).

La semaine dernière, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) proposait dans sa newsletter et sur ses réseaux sociaux un contenu qui a fait polémique.

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Actualité

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

Dimanche 13 janvier 2019, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. Ensemble, au cours de cette journée, nous avons honoré le devoir de mémoire qui nous incombe et sommes devenus les témoins des témoins.

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Les jolies colonies de vacances... Il fait beau, il fait chaud, ça sent vraiment les vacances ! Cette semaine, nous vous proposons une série d'articles sur les mouvements de jeunesse juifs en France ! Aujourd'hui, découvrez le parcours d'une ancienne E.I. !

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Découvrez ma lecture du livre de Ginette Kolinka, "Retour à Birkenau".

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Il y a quelques jours, s’est ouvert le procès des attentats du 13 novembre 2015. Un procès très attendu par les victimes qui espèrent pouvoir cicatriser d’une blessure qui malheureusement ne pourra jamais se refermer.

Ils aspirent à avoir des réponses aux multiples questions qui les hantent depuis ce 13 novembre cauchemardesque.

Ils veulent comprendre !

Cette attente est plus que légitime mais elle se heurte à une idéologie qui a pénétré les cerveaux des terroristes qui n’affichent jamais ni le moindre regret, ni le moindre remord.

À chaque fois, les victimes scrutent les visages des assassins et de leurs complices, espérant croiser un signe d’humanité. Force est de constater qu’à ce jour aucun de ces criminels n’a exprimé la moindre compassion.

Bien au contraire, lors de chaque procès, la salle d’audience se transforme en tribune donnant l’occasion aux terroristes de confirmer leur détestation de notre mode de vie et de nos valeurs.

Face à la presse et aux caméras de télévisions, les islamistes rejettent nos lois et envoient un message à tous ceux qui n’attendent parfois qu’un signe pour passer à l’acte.

Ce procès en cours nous a confirmé cette mise en scène. Le principal accusé, muet depuis cinq ans, dont je refuse de prononcer le nom et dont je regrette l’affichage de la photo sur tous nos médias, a profité de cette occasion unique pour exprimer sa haine, réaffirmer son allégeance à l’islamisme et se placer en victime. À chaque prise de parole de ce monstre, il est essentiel de comprendre à qui sont adressés ses mots !

Il ne parle pas aux victimes ou à leurs familles, il ne répond pas aux juges, il se place en leader islamiste haranguant les foules.

Ce constat, à chaque fois confirmé lors de chaque procès, me laisse penser que notre justice se doit d’empêcher ce dangereux spectacle.

Comme le dit Frank Tapiro, il faut les condamner à « la peine de mort médiatique ».

Les isoler, les réduire à un numéro d’écrou, les empêcher de communiquer et les faire sortir de la lumière. Cette disparition, cette élimination serait la plus grande des condamnations pour ceux qui n’aspirent qu’à devenir des Shahid, des exemples et des héros.

En cette veille de Kippour, je vous souhaite à tous d’être inscrits dans le Livre de la Vie et surtout de ne jamais croiser le chemin d’un de ces monstres.

 

Gil Taïeb