Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Jérusalem, par une rosée de lumières, de Daniella Pinkstein

07 December 2021 | 105 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Stéphanie Dassa's picture
Hommage à Claude Hampel
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14 November 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

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Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Jérusalem, par une rosée de lumières, par Daniella Pinkstein (*)

Linguiste de formation, Daniella Pinkstein a été journaliste, consultante dans des cabinets politiques et institutionnels français et européens, traductrice et éditrice. Et comme il ne faut pas faire mentir le poète hongrois Endre Ady qui affirmait que pour être écrivain, il faut avoir traversé mille vies, Daniella Pinkstein qui, aujourd’hui est écrivain et enseignante, est une amoureuse inconditionnelle de Jérusalem, cette ville d’or et de lumière, comme le rappelle Rachel Ertel dans la préface de son livre.

Construit par le roi Salomon au Xème siècle avant J.C., le Temple de Jérusalem qui abritait l’Arche d’Alliance, a été détruit par les armées babyloniennes de Nabuchodonosor en 586 avant J.C., reconstruit 70 ans plus tard avec l’aide d’Esdras et à nouveau détruit par Rome et les légions de Titus le 30 août 70.

Malgré ces malheurs épouvantables qui se sont abattus sur le peuple juif, Jérusalem, à quelques rares exceptions près, a toujours connu une majorité juive. Et si, de nos jour, elle est devenue, selon la formule consacrée, la capitale une et indivisible de l’État ressuscité d’Israël, elle se distingue par une incroyable variété de populations et de religions, un véritable melting-pot où se côtoient au quotidien Juifs religieux et Juifs laïcs, Arabes musulman et Arabes chrétiens, Arméniens, Éthiopiens…

C’est ce côté marqué par la diversité qu’a surtout retenu Daniella Pinkstein. Elle le met en avant par un texte écrit en français, mais aussi en hébreu, en anglais et en arabe.

Voici, tour à tour, ce vieil homme venu de Czernowitz, qui a plus de 80 ans dans un pays qui n’en a que 70, dernier homme à pleurer sous un platane,  voici aussi  Zoher et Mustapha, deux frères ennemis. Non loin de la yeshiva Ateret Kohanim, on rencontre Abel Ali qui refuse obstinément de parler hébreu. Ouarda la rose et son amoureux, Paul et Esther, le Lustiger de Liège, Juif polonais devenu prêtre, Feigele, le petit oiseau, les « Parlements » de la rue Ben Yehouda, Bensimon et son grand chapeau de paille, Zakhi, client attitré de la pharmacie centrale de la rue Elisha dont on découvre que malgré son âge, il a une compagne d’une jeunesse et d’une beauté exceptionnelle. Et bien d’autres encore…

On va de synagogues en mosquée et de mosquées en églises, de grandes artères en ruelles, de petits marchands en étals somptueux.

« Où commence Jérusalem ? » se demande l’auteure en épilogue. « Il faut encore pouvoir rêver d’une Jérusalem obstinée et bavarde qui porterait, par cet alphabet traversé d’une rosée de lumières, l’essence d’un futur inouï. Car d’elle naquit une irréductible promesse, disséminée de bouche en bouche, de siècle en millénaire, par-delà les jours, l’effroi, le désert, l’oubli et même l’incrédulité, faisant de chaque homme la source d’une éternité. »

« Si je t’oublie jamais Jérusalem, que ma droite me refuse son service ! Que ma langue s’attache à mon palais, si je ne me souviens toujours de toi, si je ne place Jérusalem au sommet de toutes mes joies ! » lit-on dans les Psaumes 137-5-6. Non, nul, Juif ou non-Juif ne saurait oublier Jérusalem. « Jérusalem dans la joie de l’immensité, flottant dans l’espace ininterrompu du secret partagé de l’être aimé à l’infini »

De belles photos parsèment cet ouvrage d’une lecture agréable et très optimiste.

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Biblieurope, 2021. Préface de Rachel Ertel. Photographies de Yael Ilan, Yoram Salamon, Boris Carmi, Louis de Clercq, Paul Goldman et Moï Ver. 120 pages. 18 €.