Blog du Crif - L’indispensable témoignage de Jonathan Chetrit

18 March 2022 | 380 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Né à Tunis en 1920, Albert Memmi, s’il a été considéré, à travers certains de ses romans, comme le chantre du judaïsme tunisien, demeure surtout, le théoricien du colonialisme

C’est l’histoire d’un mariage mixte raté. Un mariage entre une Juive et un Musulman, Julie et Sam. 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Stéphanie Dassa's picture
Hommage à Claude Hampel
|
14 November 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Pages

Actualité

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

Dimanche 13 janvier 2019, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. Ensemble, au cours de cette journée, nous avons honoré le devoir de mémoire qui nous incombe et sommes devenus les témoins des témoins.

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

Pages

Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Texte de Richard Prasquier, ancien président du Crif, également publié dans l'hébdomadaire Actualité Juive.

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Par Nicolas Bedos

Pages

Donner la parole aux autres, à ceux qui n’ont jamais - pour certains - osé parler : c’est la mission que s’est donné Jonathan Chetrit pour écrire son livre : “Toulouse 19 mars 2012, l'attentat de l'école Ozar Hatorah par ceux qui l'ont vécu”.

Ceux qui l'ont vécu, ils sont nombreux et, malgré les dix années passées, leur souvenir reste intact, conservé par le temps, comme une sorte de devoir que chacun s’est donné afin d’honorer la mémoire des disparus. Pour essayer, aussi, d’apprivoiser une souffrance qui ne disparaîtra jamais.

 

Honorer les victimes et réparer les vivants

Ils sont plusieurs à témoigner dans ce livre, rempli d’humanité, de tendresse, de dignité mais aussi de déchirement, lorsque cette terrible journée du 19 mars 2012 est décrite à travers les yeux de Magalie, de Dylan ou encore de Jonathan.

A cette époque, ils sont collégiens ou lycéens et le dur souvenir de cet attentat, ils le racontent heure par heure, minute par minute. Nous voyons ce qu’ils voient, entendons les mêmes bruits, ressentons leur douleur, restant alors sans voix devant ces scènes irréalistes. 

Après le récit de l’horreur, souvent à la limite du supportable, arrive le moment des questionnements, du procès, du pourquoi, et du comment. Comment ce drame a-t-il pu être commis sur le sol français, dans une école de la République ?

A ces nombreuses interrogations se mêlent, en dernière partie du livre, des hommages déchirants, emprunts d’une grande humanité où l'on peut enfin se dire que le mal ne triomphe jamais face à la vie. Au cours de la lecture, une question m’est venue à savoir ce que les lecteurs sont venus y chercher. Veulent-ils véritablement connaître l’histoire et le déroulé de cette journée du 19 mars ou serait-ce de la curiosité mal placée afin de récolter des détails morbides ? Des interrogations qui demeurent sans réponses mais non moins importantes à se les poser. 

 

Un récit brut et violent

L’urgence d’écrire, ce besoin de raconter, comme pour expulser ses propres passions, devenues un fardeau au fil des années, c’est ce que l'on ressent tout au long du livre. Cette catharsis face à la confession des élèves, mais aussi des parents, participe à ce devoir de mémoire afin de mettre en lumière un événement qui aurait dû, à l’époque, mobiliser un (plus) grand nombre de citoyens.

Ce livre met aussi en exergue la réalité brutale de ces instants fatidiques, et de “l’après” : la ruée des journalistes, l’impossible deuil, mais aussi la solidarité et la volonté de se battre, jusqu'au procès des complices.
Cet ouvrage est à lire pour rendre hommage à Jonathan Sandler, 30 ans, à ses deux enfants, Arié et Gabriel, 6 et 3 ans, et à Myriam Monsonégo, 8 ans, arrachés à la vie pour le seul motif d’être Juifs.

Cette lecture est aussi un acte d'engagement, pour partager et pour alléger, un peu, le poids de la douleur des survivants.

Aujourd’hui, ils ne sont plus seuls.

Charlotte Lelouch

 

Le Crif vous propose :