Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Un parapluie pour monter jusqu’au ciel. Souvenirs de jeunesse, par Liliane Lurçat

27 June 2022 | 119 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Gil Taïeb's picture
Nous sommes debout
|
03 April 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Pages

Opinion

Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

Par Chloé Blum

Invité's picture
Blog du Crif - Noé, reviens !
|
11 October 2018
Catégorie : France, Opinion

Pages

Un parapluie pour monter jusqu’au ciel. Souvenirs de jeunesse, par Liliane Lurçat (*)

 

C’est l’histoire d’une vie juive. Celle de la mère de Pierre Lurçat, auteur d’ouvrages dont nous avons parlé dans ces colonnes. Il était une fois un Juif de Cracovie en Pologne et une Juive de Byalistok en Russie. Fuyant les pogromes qui ravageaient le judaïsme d’Europe centrale, ils se retrouvent tous deux en Palestine. Ils s’aimèrent, se marièrent à Jérusalem et eurent deux enfants, un garçon, Menahem qui, plus tard, deviendra Marcel, intégration à la France oblige, et une fille, Lipah, alias Lili et finalement Liliane, l’auteure. La vie difficile dans la Palestine mandataire amène la petite famille à choisir de rejoindre Paris en 1930. C’est là que naîtra Sami, le petit dernier.

Le père et la mère s’installent dans le 5ème arrondissement, changeant régulièrement d’adresse et s’échinant à trouver du travail. C’est à la rue de l’École Polytechnique que la petite Liliane observe la vitrine d’un marchand de parapluies. « Il y en a un tout petit ,ouvert. J’ai longtemps cru qu’avec ce petit parapluie-là, on pouvait monter jusqu’au ciel ». D’où le titre de cet ouvrage !

Le père est ouvrier dans le bâtiment et la mère fait les marchés où elle vend de la bonneterie. Ses clients l’appellent « Madame pas cher ».

À la maison on parle yiddish et quand les enfants ne sont pas sages, ils se font traiter de « Sthik fleish mit zwei augen » (Morceau de viande avec deux yeux)). Mais à l’école, avec les copains, Liliane et Marcel parlent français. Ce qui n’empêche pas l’antisémitisme de se développer. Hitler et le nazisme ne sont pas loin.

Puis vient le temps de la Guerre et de l’Occupation. Pour les Juifs, une période noire commence. Par chance, Liliane, qui, parce que née en Palestine, est une « British Subject », n’est pas astreinte au port de l’étoile jaune. Le père, lui, est arrêté : Drancy, Saint-Denis…quatre années de détention. Le reste de la famille se retrouvera dans un camp à Vittel.

La Libération, enfin. Le retour au bercail à Paris. Pour Liliane, c’est le bac puis le PCB et des études de sociologie  et de psychologie, la fréquentation des étudiants communistes, la vente de L’Huma à la criée, l’auto-stop et les virée dans des auberges de la jeunesse, un mariage avec un étudiant communiste, un enfant, Olivier, un divorce et un remariage.

Une vie. Émouvant et attachant.

Jean-Pierre Allali

(*) Auto-édition. Postface de Pierre Lurçat. Imprimé en Pologne