Marc Lévy

Représentant du Crif en Israël

Le billet de Marc Lévy -  La fin d’Israël n’a pas eu lieu. Celle du compteur, si

25 June 2025 | 208 vue(s)
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Actualité

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

Dimanche 13 janvier 2019, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. Ensemble, au cours de cette journée, nous avons honoré le devoir de mémoire qui nous incombe et sommes devenus les témoins des témoins.

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Texte de Richard Prasquier, ancien président du Crif, également publié dans l'hébdomadaire Actualité Juive.

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Par Nicolas Bedos

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Elle trônait fièrement au cœur de Téhéran, sur la bien nommée place Palestine. Elle scintillait, elle décomptait et se voulait prophétique : cette horloge électronique n’annonçait ni la fin de l’année scolaire, ni la date du prochain Ramadan, mais rien moins que la disparition d’Israël. Un détail.

8 411 jours, avait dit l’Ayatollah en 2015. 25 ans, pas un de plus. En 2040, Israël serait rayé de la carte, archivé dans les manuels d’histoire et, pourquoi pas, remplacé par un « État palestinien » de la mer au Jourdain…

Les Ayatollahs avaient matérialisé cette échéance sous forme de compteur lumineux, en farsi, arabe et anglais — projet multilingue, comme il sied pour toute haine mondialisée.

Mais voilà : le 23 juin 2025, une frappe israélienne a redéfini brutalement le sens du mot « échéance ».

Frappée parmi plusieurs cibles à Téhéran, dont la prison d’Evin -Bastille qu’il aurait fallu épargner selon le Quai d’Orsay — le temps s’est arrêté pour la sinistre horloge.

L’Ayatollah avait parlé, et le feu est tombé du ciel. Non pas celui d’Allah, mais celui des F-35.

Depuis, le régime proteste. Une agence semi-officielle a même publié une vidéo censée prouver que l’horloge fonctionne toujours. On y voit... un écran noir, quelques diodes rouges, et beaucoup de brouillard. On ne sait pas si on regarde un panneau électronique ou un vieux four à micro-ondes.

Alors non, Israël ne disparaîtra pas dans 15 ans. Mais l’horloge, elle, n’aura même pas tenu huit ans. Et avec elle, ont été détruits tous les sites nucléaires iraniens. Les centrifugeuses ont cessé de tourner, les ingénieurs ont cessé de calculer et la prophétie de Khamenei s’est envolée en fumée.

Il en sera de même pour son régime.

 

Marc Lévy 

 

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