Une réflexion de Marc Hecker sur le traitement judiciaire du terrorisme, à partir de l'exemple du procès de la cellule djihadiste dite de "Cannes-Torcy". Publié avec l'aimable autorisation de la Revue des Deux Mondes.
Offre exceptionnelle réservée à nos lecteurs :
Abonnement d’un an à la
Revue des Deux Mondes 59€ au lieu de 135€ (soit 56% de réduction) avec le code
CRIF sur
revuedesdeuxmondes.fr
"Le djihadisme en procès", Marc Hecker
Cour d’assises spéciale de Paris, le 21 avril 2017. Le juge et ses quatre assesseurs font leur entrée. Toutes les personnes présentes se lèvent, à l’exception de quelques accusés. L’un d’entre eux expliquera plus tard que se lever de la sorte
peut être considéré comme un acte d’adoration, proscrit par le Coran. La veille au soir, sur les Champs- Élysées, un terroriste a abattu un policier.
Un avocat des parties civilesdemande qu’une minute de silence soit observée à la mémoire du gardien de la paix. Les avocats de la défense crient à l’instrumentalisation. La cour décide de se retirer pour délibérer. À peine commencée, l’audience est déjà suspendue. Une dizaine de minutes s’écoulent. Le juge et ses assesseurs reviennent. Ils acceptent la requête des parties civiles. Aucun « Allah akbar » ne vient perturber les quelques instants de recueillement. L’interrogatoire des membres présumés de la filière djihadiste dite de Cannes-Torcy va pouvoir commencer.
Publication intégrale de Marc Hecker à télécharger en bas de cet article.