Pour Simone Rodan-Benzaquen, les pays occidentaux auraient du réagir devant cette tentative révisionniste.
Par Simone Rodan-Benzaquen, publié dans le Figarovox le 17 octobre 2016
Jeanne d'Arc était anglaise. La capitale de la Chine est Madrid. La Tour Eiffel est un patrimoine turc. C'est Michael Jackson qui a découvert l'Amérique. Il n'y a aucun lien entre les Juifs, Jérusalem et leurs lieux saints le Mont du Temple et le Mur des Lamentations.
Absurde, mensonger, risible, n'est ce pas?
Pourtant la dernière de ces propositions a très sérieusement été adoptée cette semaine à l'UNESCO par 24 voix. Le texte avait été déposé pat les Palestiniens, l'Egypte, le Maroc, le Liban, l'Algérie, le Sultanat d'Oman, le Qatar et le Soudan dont chacun connaît la grande tradition démocratique et le respect des Droits de l'Homme.
Comme le disait Beaumarchais il vaut parfois mieux se presser de rire des choses plutôt que d'en pleurer.
Mais c'est une plaisanterie bien répétitive que nous offrent ces Etats majoritairement dictatoriaux qui de nouveau ont fait voter une résolution texte faisant des lieux saints de Jérusalem - pourtant mentionnée 669 fois dans la Bible - un territoire exclusivement musulman (seuls les noms musulmans du site «Al Aqsa et Haram Al Sharif y sont mentionnés) et donc interdit à tout non-musulman.
C'est vrai, les chrétiens et les juifs ne prient vers Jérusalem que depuis des millénaires.
C'est vrai, les Juifs n'ont fait de Jérusalem le centre de leur foi que depuis 3000 ans.
C'est vrai, il n'y a jamais que des milliers de chrétiens qui chaque année se pressent au Saint-Sépulcre de Jérusalem pour y exprimer leur croyance.
Décidément, nous pourrions rire mais il y a un goût amer. Celui de voir la France s'abstenir face à cette mascarade. Car comment rester neutre devant cette absurdité, cette faute morale et cette aberration historique?...
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