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ce n’est pas la misère qui entraîne des jeunes mais leur embrigadement par des groupes de type sectaire
Le film montre « comment des gamins de bidonvilles de Casablanca, à travers des années, voient leur destin dévier pour devenir des terroristes qui commettent les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca. Ce film est inspiré des véritables attentats qui ont frappé Casablanca et qui ont fait 45 morts dans cinq lieux différents », explique le réalisateur. «Non, ce n’est pas la misère qui entraîne des jeunes au suicide», dit-il avec force, « mais leur embrigadement par des groupes de type sectaire ». À la question « Est-ce que l’islamisme est la grande question des sociétés du Maghreb aujourd’hui ? », il répond : « L’islamisme, je ne sais pas, mais l’islam politique oui. Avec des idéologies qu’il véhicule. L’année dernière a été extrêmement prolixe, à citer des mouvements populaires dans pratiquement tous les pays arabes. Et ces mouvements sont en train de se transformer - pour moi ils ont été kidnappés - par une forme d’islam politique qui est en train de s’emparer du pouvoir. Ma préoccupation réelle est là ».