Blog du Crif - La myriade de drapeaux palestiniens, lors de la manifestation contre "l’islamophobie", à Paris

12 Novembre 2019 | 1084 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale. 

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Actualité

Lors de la cérémonie nationale d'hommage commémorant le Vel d'Hiv, le Président du Crif s'est dit "choqué et révolté par les images indécentes des récalcitrant à la vaccination arborant l’étoile jaune et faisant des raccourcis honteux. C’est un outrage à la mémoire des victimes de la Shoah".

Discours de Marcel Dreyfuss,  Président d’honneur du Consistoire, représentant du Crif ARA - Dimanche 18/7/2021 au CHRD

Discours prononcé à la cérémonie du 18 juillet par M. Albert Massiah, Président du Crif Bordeaux-Aquitaine, lors de la « Journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites commis par l’État français de Vichy et en hommage aux Justes de France. »

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Israël

Un ouvrage sympathique et émouvant à découvrir.

Une grande passion pour Israël et pour le peuple juif.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

D'abord on critique, puis on dénie et pour finir on adopte. Laissons le temps au temps.

Conflit israélo palestinien, traitement médiatique, crise de l'information : analyse

Portrait de Sophie Taïeb
Incendie du tombeau de Joseph
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16 Octobre 2015
Catégorie : Israël

Détruire la cité ancienne de Palmyre et faire brûler le tombeau de Joseph reviennent-ils vraiment au même ? Pas pour tout le monde.

Quand les larmes se transforment en espoir d'un monde meilleur.

Maxime Perez est journaliste, correspondant pour la presse française en Israel et spécialiste des affaires militaires pour la chaine i24News.
Marc Knobel Directeur des Etudes du CRIF à confié à Maxime Perez le soin de présenter une étude sur l'Opération Bordure Protectrice.

Lundi dernier, l’ancien Président de la République était en Israël. Une visite étrange, hybride où le mélange des genres s’ajoute à la confusion des rôles.

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Opinion

À l’heure de la réconciliation Jérusalem-Ankara, retour sur l’histoire des Juifs de Turquie.

Patricia Sitruk est membre du Comité directeur du Crif

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Ce sont-là des drapeaux et des slogans anti-israéliens qui ont parsemé le cortège, tout au long de son parcours

Avant même que la manifestation contre « l’islamophobie » -un terme totalement inadapté- déambule dans les rues de Paris, ce dimanche 10 novembre 2019, la controverse portait déjà sur celles et ceux qui appelaient à manifester, dont des organisations trotskystes comme Lutte ouvrière, le Nouveau Parti Anticapitaliste, quelques partis de gauche comme la France Insoumise -alors que des réserves ont été exprimées au sein même de LFI par François Ruffin et Adrien Quatennens- ou une association qui suscite de très nombreuses critiques par ailleurs souvent justifiées, comme le Collectif contre l’Islamophobie en France (CCIF).

Un dérapage qui a été relativement ignoré par la presse généraliste a consisté à brandir ici ou là, lors du cortège, une myriade de drapeaux palestiniens, des slogans hostiles à Israël, des appels explicites au boycott d’Israël, des gens portant tee-shirts appelant au BDS, pancartes portées par des chapelles de la gauche radicale ou certains mouvements militants propalestiniens. D’ailleurs, dans le cortège, figurait les militants de l’association Europalestine, avec à leur tête, Olivia Zemor, en train d’haranguer et d’exciter la foule.

Or, le conflit israélo-palestinien n’avait strictement rien à voir avec cette manifestation et avec une problématique franco-française qui cristallise l’opinion publique française et la classe politique française. Cette présence belliqueuse et ces slogans hostiles et agressifs sont là finalement pour suggérer par là-même qu’Israël continue/continuait/continuerait d’enflammer et d’être instrumentalisé. Par contre, la question suivante se pose : lors de cette manifestation, qui a brandit des drapeaux yéménites, syriens ou libyens ? Alors que, là-bas, les guerres civiles ont provoqué la mort de centaines de milliers de personnes ? Faut-il une fois de plus comprendre que les guerres civiles arabo-arabes n’intéressent pas ? Au final, cette instrumentalisation est insupportable.

Enfin, au-delà des étoiles jaunes qui ont été portées ici ou là, sujet rappelé par un communiqué du Ceif, nous voulons lister une dernière et gravissime dérive, lors de cette manifestation.

Le dérapage le plus incroyable a eu lieu lorsque, juché sur un camion, Marwan Muhammad, fondateur de l’association LES Musulmans, qui fut également directeur du CCIF, harangue la foule au cri de « Allah akbar » (Dieu est grand), repris en cœur. "On dit 'Allah akbar' parce qu'on est fiers d'être musulmans et on est fiers d'être citoyens français", poursuit Marwan Muhammad.  France Info rapporte que les manifestants l'applaudissent. "On dit 'Allah akbar' parce qu'on en a marre que des médias fassent passer cette expression religieuse pour une déclaration de guerre", renchérit l'orateur. Les applaudissements redoublent.

Qu’ «Allah akbar » soit une expression communément exprimée dans le monde musulman va de soi. 

Mais, ce cri fut aussi un cri de guerre, annonçant de grandes catastrophes, des drames terribles, le sang, la mort et le fanatisme. De nombreux compatriotes -dont des français de confession musulmane- ont été assassinés sauvagement en entendant ce cri, qui fut en l’état un cri de rage et de haine. Cette harangue était inutile, elle apparaît comme une provocation supplémentaire.

Au final, ces dérives questionnent et interpellent sur les instrumentalisations multiples, lors de cet étrange rassemblement.

Marc Knobel

 

- Les opinions exprimées dans les billets de blog n'engagent que leurs auteurs - 

 

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