Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lecture de Jean-Pierre Allali - Le trésor de Djerba

06 Mars 2019 | 306 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

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Opinion

Découvrez ma lecture du livre de Ginette Kolinka, "Retour à Birkenau".

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Le trésor de Djerba. La persécution des Juifs de Tunisie  sous l’Occupation nazie (*)

Décidemment, la BD ne recule devant rien ! Il y a peu, nous manifestions ici même notre étonnement et notre plaisir de voir le personnage de Theodor Herzl devenir un héros de bande dessinée (1). Et voici que la bande dessinée s’empare d’un tout autre sujet, particulièrement douloureux : l’Occupation de la Tunisie par les Allemands en 1942-1943. Six mois sous la botte dans un pays où vivent alors 120 000 Juifs qui seront les premières victimes de la barbarie nazie.

Bien que l’Occupation ait surtout touché la capitale, les Allemands ont étendu leurs méfaits à d’autres villes du pays : Sousse, Sfax, Gabès et Djerba, notamment.

C’est cette dernière cité, celle où est installée, depuis des siècles, la synagogue de la Ghriba, que les auteurs ont choisie pour leur récit et leurs dessins.

Le trésor de Djerba, en l’occurrence, c’est l’amende imposée à la communauté juive : 50 kilogrammes d’or à réunir en un temps très court. En réalité, selon Paul Ghez, dans « Six mois sous la botte » (2), ce sont 43 kilos d’or qui ont été requis à Djerba tandis que 20 kilos étaient demandés à Sfax et autant à Gabès. La capitale, Tunis, dut verser, elle une amende de 23 millions. Sousse s’acquitta de 25 millions et Sfax de 20 millions en plus de l’or.

Le récit, agréablement dessiné, nous montre la communauté juive de Djerba, au quotidien, alors qu’elle est brutalement assaillie par un envahisseur aussi arrogant que sans pitié. Abandonnant toutes leurs activités et profanant même le chabbat en application du principe fondamental juif « La vie avant tout », les Juifs de Djerba, vont réunir tous les bijoux trouvés dans les chaumières jusqu’à la moindre alliance ou boucle d’oreille.

Un épisode est consacré à la venue dans l’île de représentants de l’Alliance Israélite, soucieux de mettre en place un réseau scolaire moderne mais qui seront mal vus par les rabbins locaux qui considèrent que l’enseignement traditionnel est largement suffisant.

Au passage, les relations difficiles avec la population arabe sont évoquées. Le calvaire des Juifs s’achève avec la venue des troupes alliées parmi lesquelles quelques Juifs pratiquants qui seront accueillis avec joie.

Au sortir de la Guerre, on découvre la tragédie de la Shoah et l’émergence d’un État juif ressuscité, Israël, où de nombreux Juifs djerbiens vont choisir d’aller vivre.

Original et sympathique.

Jean-Pierre Allali

(*) Scénario : Eliahu Gut. Dessins : Jackie Yarhi. Documentation : Binyamin Fennech. Éditions Lichma. 2018. 62 pages grand format.

(1) « Herzl, une histoire européenne » de Camille de Toledo et Alexander Pavlenko. Voir notre recension dans la Newsletter du CRIF datée du 03-10-2018.

(2) Paul Ghez. « Six mois sous la botte ». Éditions S.A.P.I., Tunis-Paris 1943.Réédité en 2007 aux Editions Le Manuscrit.