Jérôme Culioli

Président du Crif Sud-Est

Actualités des régions/Vel d'Hiv - Discours du président du Crif Sud-Est à la cérémonie commémorant le Vel d'Hiv

21 Juillet 2021 | 141 vue(s)
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France

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

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Opinion

Découvrez ma lecture du livre de Ginette Kolinka, "Retour à Birkenau".

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Les 16 et 17 juillet 1942, pour la première fois en France une rafle de familles juives est menée à Paris par la police française sur ordre des autorités allemandes.

Les juifs arrêtés, ils étaient 13152, dont un très grand nombre de femmes et 4115 enfants, vont être en partie réunis au Vélodrome d’Hiver avant d’être déportés vers les camps de Drancy et Auschwitz, notamment, où ils seront quasiment tous exterminés ; moins d’une centaine rentreront.

Les arrestations, déportations et exterminations de citoyens français, parce qu’ils étaient juifs, allaient bien entendu se poursuivre.

Aux termes d’actes qui les honorent encore et honorent leurs familles, des femmes et des hommes d’un incroyable courage, allaient refuser de laisser faire de tels actes, d’une insupportable violence, tant morale que physique, de laisser s’accomplir une telle barbarie.

Ce seront les justes de France.

Ces héros nationaux qui ont contribué à faire que la France soit un grand pays.

Ces héros nationaux qui avec courage et bienveillance ont défendu la cause qui leur semblait juste

Mais posons nous les bonnes questions.

Pour quelle raison insistons nous ainsi sur l’importance de la mémoire ?

Pour quelle raison, à chaque fois que nous en avons la possibilité nous rappelons l’importance de ce devoir de mémoire, et œuvrons sans relâche pour que la mémoire soit  préservée, respectée, transmise….

Allons nous indéfiniment commémorer, rappeler, alerter, réveiller parfois la conscience de ceux qui se perdent.

Et bien oui, évidemment, inlassablement, avec une très grande détermination nous poursuivrons ce travail

Et nous le poursuivrons ensemble, avec toutes les forces actives de notre société

Oui nous le poursuivrons parce que la mémoire est ce socle, cette fondation de notre identité collective.

Oui nous le poursuivrons car c’est notre devoir vis à vis de nos enfants.

Oui nous le poursuivons car comme l’a demandé, Esther Sénot, rescapée du camp de Auswitch Birkanau

Je compte sur vous mes enfants pour que lorsque nous ne serons plus là, nous qui avons connu les camps, qui pouvons certifier qu’ils ont bien existés, pour que vous fassiez preuve de tolérance et que vous reconnaissiez le droit à la différence.

Oui nous le poursuivons pour Annette CABELLI qui nous a quittés cette année et dont le sourire et les yeux pétillants malgré l’horreur de ce qu’elle avait vécu nous manquent.

Et j’ai une pensée particulière pour elle aujourd’hui car je la voyais notamment, toujours présente ici, sur le Quai de la Gare, lors de cette cérémonie.

Oui nous le poursuivrons parce que j’ai été effrayé de constater dans une salle d’audience récemment l’indifférence d’un magistrat à l’évocation de la nuit de cristal et de menaces proférées à l’encontre de lieux de culte de la communauté juive.

Mais nous commémorons aussi et surtout car c’est se souvenir que le passé, l’histoire, notre histoire commune, est la lumière qui éclaire notre route pour demain.

Ceux qui se lassent de participer à des commémorations, ceux qui estiment que répéter, chaque année, la même cérémonie, doit cesser, ne comprennent pas que au-delà de la mémoire du passé c’est la construction de notre avenir commun, proche, voire très proche, qui se construit notamment à cette occasion.

Alors oui nous poursuivrons ce travail de mémoire, chaque jour, à chaque occasion.

Parce que ce travail de mémoire est aussi celui de la mémoire des justes, de leurs actes à la fois d’une telle évidence et pourtant d’une force et d’un courage rares, doit aujourd’hui amplifier notre devoir de lutter contre une régression coupable.

Ce travail de mémoire est celui qui doit aussi nous permettre de mettre en exergue les actes de ceux qui aujourd’hui, dans l’objectif que je viens de décrire, font un travail extraordinaire.

Je veux à ce titre notamment souligner le courage extraordinnaire de ces Policiers Municipaux niçois qui ont neutralisé le terroriste de la Basilique Notre Dame de Nice au mois d’octobre dernier.

Il faut rappeler que ce n’est qu’en 1993, la cérémonie que nous vivons aujourd’hui a été organisée pour la première fois par l’État, conformément au décret Présidentiel du 3 février 1993, instituant une « journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l’autorité de fait dite gouvernement de l’État français (1940-1944)’’».

En province, elle s’organise sous votre autorité Monsieur le Préfet

Monsieur le Préfet, que avons privilège d’avoir comme représentant de l’Etat dans notre département

Sachez Monsieur le Préfet, car cette cérémonie se tient sous votre autorité aujourd’hui, mais aussi chers élus qui êtes présents aujourd’hui, que de la même manière que nous savons pouvoir compter sur vous, vous nous trouverez toujours à vos côtés dans la défense des causes participant à la construction des causes qui constituent notre socle républicain.

Je vous remercie pour votre attention

 

Jérôme Culioli, Président du Crif Sud-Est