Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Les supporters du Maccabi Haïfa seront-ils les bienvenus à Paris ?

19 Septembre 2022 | 217 vue(s)
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Actualité

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Il est peut être temps de poser à ceux qui relaient les théories du complot - en particulier sur les réseaux sociaux - des questions déstabilisantes.

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

Nouvelle erreur de casting - Au lendemain de l'émission Dialogues Citoyens, retour sur Marwen Belkaid, un invité pas comme les autres.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

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Opinion

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

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Je suis persuadé que comme moi, vous étiez très nombreux à vous être installés devant votre téléviseur mercredi 14 septembre au soir, afin de voir le match de football Maccabi Haïfa contre PSG en direct du stade Sammy Ofer. Un match qui a vu la confrontation entre le club parisien aux joueurs dont les noms font rêver des millions de passionnés du ballon rond face à un Petit Poucet de la ligue des champions, le Maccabi, à Haifa. Un match entre un club au budget dont le montant de 700 millions d’euros semble inimaginable, voire à la limite de l’indécence, face au club Israélien dont le budget de 27 millions ne suffirait pas à payer le salaire d’un des joueurs vedettes.

Un match rêvé. Un spectacle attendu. Pour un tel événement, la fête était au rendez-vous. Dans un stade bondé, le public Israélien a répondu présent et dans une ambiance qui ferait rêver nombre de clubs dans le monde, le match s’est ouvert et a fait vibrer tous les supporters. Tant ceux, plus que majoritaires évidemment, venus soutenir Haifa que les plus de 1200 supporters du PSG. Des supporters bien particuliers puisque l’immense majorité d’entre eux venait d’Israël. Des franco-israéliens qui ont gardé l’amour de leur club parisien. Certains ont fait remarquer que rarement le PSG avait été accompagné par autant de supporters portant Kippa. D’autres supporters ceux du Kop parisien, se déplaçant partout pour suivre leur équipe, ont décidé quant à eux de boycotter Israel. Une fois de plus la haine d’Israël a montré son visage, violant la neutralité du sport. Une stigmatisation du club Israélien ignorant même combien ce club de Haifa est le symbole du vivre ensemble, avec ses joueurs de toutes origines et de toutes religions. Une fois encore la haine d’israël a été plus forte et très peu de voix se sont fait entendre pour rappeler cette situation qui dérange les partisans du BDS et autres antisémites. Sur place, l’ambiance était tellement joyeuse, fraternelle et humaine que les commentateurs français, tel que l’ancien champion du monde Emmanuel Petit, ou même l’entraîneur français lui-même Christophe Galtier, ont tous exprimé leur admiration devant le climat exceptionnel qui régnait tant avant le match que pendant le match et après le match. Un match qui nous a fait vibrer, un match qui a montré une belle équipe de Haifa et qui s’est terminé par la victoire attendue du PSG mais avec moins de brio que prévu. Un match qui nous a fait plaisir. Un match qui nous donne envie d’être présent pour le match retour le 25 octobre prochain à Paris.

Une envie donc nous risquons d’être privés car à Paris, la détestation d’Israël fait craindre des débordements. Une haine insupportable qui salit les valeurs sportives. Une haine qui déshonore la France et Paris.

Haifa sera à Paris et défendra ses couleurs mais sans un public qui aurait tant aimé l’accompagner.

Aujourd’hui en France, la fraternité dans les stades est souvent une notion lâchement abandonnée.

La haine dans les stades est aujourd’hui monnaie courante. Ainsi, les images du défilé bras tendus des supporters du Dynamo de Zagreb, club croate, dans les rues de Milan, nous rappelle que les nazillons sont toujours là et qu’avec les antisémites anti Israéliens du BDS, ils font cause commune dans la détestation du Juif et de l’État Juif.

Malgré tous ces sauvages, racistes et antisémites, Israël progresse dans tous les domaines et même dans le sport.

Le 25 octobre nous serons devant nos écrans pour voir ce match qui, j’en suis certain, nous enchantera.

 

Gil Taïeb

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