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C’est dans le silence recueilli de la cour du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation que s’est tenue, dimanche 20 juillet 2025, la cérémonie nationale en hommage aux victimes de la rafle du Vél d’Hiv, des crimes racistes et antisémites de l’État français, ainsi qu’aux Justes de France. La cérémonie s’est déroulée en présence de la sous-préfète, d’autorités civiles, militaires, religieuses, et de nombreux citoyens venus manifester leur fidélité au devoir de mémoire.

Représentant à la fois le Crif Auvergne Rhône-Alpes et le Comité français pour Yad Vashem, Sylvie Altar a livré une allocution profondément marquée par l’émotion et la gravité du moment. Elle a rappelé que « les Justes parmi les Nations sont les éclats d’humanité dans la nuit de l’histoire ». Par ses mots, elle a affirmé le lien indéfectible entre mémoire des victimes et reconnaissance de ceux qui, au péril de leur vie, ont sauvé des Juifs pendant la Shoah.
L’évocation de la rafle du Vél d’Hiv et des responsabilités du régime de Vichy a trouvé un écho particulier dans le contexte actuel, marqué par une recrudescence des actes antisémites. Chaque mot prononcé, chaque silence partagé a souligné l’importance de faire vivre cette mémoire pour prévenir les dérives de l’histoire. « Oui, le passé n’est jamais tout à fait passé », a-t-on entendu avec gravité.
En cette matinée, la mémoire n’a pas seulement été un hommage ; elle s’est affirmée comme un devoir, un engagement, une vigilance.

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