Jean Pierre Allali

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Lectures de Jean-Pierre Allali - Israël : Politique et société, de Ben-Gourion à Netanyahou, par Michaël Parienté

13 Juillet 2022 | 237 vue(s)
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Israël

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

D'abord on critique, puis on dénie et pour finir on adopte. Laissons le temps au temps.

Conflit israélo palestinien, traitement médiatique, crise de l'information : analyse

Portrait de Sophie Taïeb
Incendie du tombeau de Joseph
|
16 Octobre 2015
Catégorie : Israël

Détruire la cité ancienne de Palmyre et faire brûler le tombeau de Joseph reviennent-ils vraiment au même ? Pas pour tout le monde.

Quand les larmes se transforment en espoir d'un monde meilleur.

Maxime Perez est journaliste, correspondant pour la presse française en Israel et spécialiste des affaires militaires pour la chaine i24News.
Marc Knobel Directeur des Etudes du CRIF à confié à Maxime Perez le soin de présenter une étude sur l'Opération Bordure Protectrice.

Lundi dernier, l’ancien Président de la République était en Israël. Une visite étrange, hybride où le mélange des genres s’ajoute à la confusion des rôles.

Les français d'Israël, et en particulier ceux qui ont immigré de France durant les quinze dernières années, ont en grande majorité souhaité la réélection de Benjamin Netanyahu.
Déçus par l'attitude des politiques français face à l'islamisme et l'antisémitisme, beaucoup voient en Bibi un dirigeant politique charismatique doté d'une capacité à affirmer avec une assertivité rare la cause d’Israël à la face du monde et savent que ses concurrents en politique n'ont pas cette compétence exceptionnelle.
De plus, comparant la réussite de l'économie d'Israël face à la faillite de l'économie française, ils ne comprennent pas pourquoi la plupart des médias israéliens et analystes politiques sont tellement critiques envers celui qu'ils considèrent à juste titre comme un héros du peuple juif. 

Le 17 mars dernier, les israéliens ont voté et réélu Benjamin Netanyahou.

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Israël : Politique et société, de Ben-Gourion à Netanyahou, par Michaël Parienté (*)

 

Originaire du Maroc, auteur et éditeur, Michaël Parienté a dirigé à Paris la Galerie d’art Stavit et le club littéraire et artistique L’Autre Parnasse. Après avoir fait son alyah, il a choisi de revenir en France.  Dans le tableau qu’il nous propose de l’histoire d’Israël et de  la société israélienne, il ne mâche pas ses mots. Les portraits qu’il dresse des politiciens contemporains de l’État juif, de gauche comme de droite, sont pour le moins sévères. On est loin de David Ben Gourion et des pères fondateurs. Ainsi, parmi des travaillistes « agonisants »,  Avi Gabbay est décrit comme un caméléon, Orly Lévy Abecassis, fille de David Lévy, qui « retourne sa veste ». Et  « le cynisme politique ne s’est pas arrêté  là ». Amir Peretz et Itzik Shmuli, attirés par les sirènes du clan Netanyahou, « ont accepté de rejoindre la coalition montée dans le mensonge et la tromperie ». Benjamin Netannyahou, son épouse et sa famille en prennent pour leur grade : « Ils précipitent le pays dans l’abîme ». Ou encore : « Netanyahou restera dans l’Histoire comme celui qui a semé la division et la haine parmi le peuple ». Il « ne respecte aucune règle  politique, morale ou éthique ».  Quant à son épouse, Sarah, impliquée dans plusieurs affaires, elle « apparaît comme une femme hystérique, insupportable avec son personnel, détraquée, et selon plusieurs témoignages concordants, alcoolique ». Et ce n’est pas mieux au centre : « Comme tous les chefs de partis du centre,  qui arrivent en fanfare et finissent dans la honte, Gantz a entamé sa chute ».

Seul Yair Lapid semble échapper à la plume acérée de l’auteur qui considère qu’il a « démontré qu’il était un grand homme d’État ».

Plusieurs pages sont consacrées au « Second Israël », celui des humiliés à l’identité blessée et des Panthères Noires. Où va Israël ?, peut-on se demander, en apprenant que les jeunes se font de plus en plus tatouer, et que certaines familles renoncent à la circoncision des nouveaux nés.

La deuxième partie de l’ouvrage vient compenser la volée de bois vert de la première. C’est la Start-Up Nation, le cinéma en pleine expansion, les remarquables séries télévisées, les orchestres philarmoniques, l’opéra, les ballets, la danse moderne, le théâtre, la variété, la littérature et les arts plastiques. Ouf, on a failli devenir anti-israélien !

On notera une tendance à orthographier les patronymes de manière inhabituelle : Beguin au lieu de Begin, Naftali Bennett et Ayelette Shaked, le rav Kuk, le Grand rabbin Ovadia, Ben Tsion pour Benzion, le père de Netanyahou, Avihaï Mandelblith avec « h »…

Un ouvrage intéressant malgré certaines outrances.

 

Jean-Pierre Allali

(*) Préface de Yehuda Lancry. Éditions StavNet. Février 2022. 274 pages. 20 €.