Le CRIF en action
|
Publié le 26 Novembre 2013

Succès de la reprise des matinales

« Contre le boycott d’Israël »

Avant d’aborder le thème de la réunion, ce jeudi 21 novembre 2013, Pierre Lévy – Président - a rappelé à l’assistance  les activités du CRIF Alsace, ses projets et a remercié les personnes présentes pour l’intérêt qu’elles ont manifesté pour cette réunion, petit déjeuner, conférence, débats, ses remerciements vont également aux membres du bureau du Crif Alsace pour le travail effectué.

En introduction, Me Markowicz *a soulevé la problématique de la communication au sujet du boycott. En effet, c’est une démarche initiée par un nombre marginale de personnes et il ne s’agit pas de leur donner de l’audience. Les effets de leurs actions ne sont pas importants et fort heureusement les exportations en provenance d’Israël  sont en constante progression.

Il est utile de préciser que le boycott touche les produits alimentaires en provenance d’Israël, y compris les produits cacher, même ceux produits en Europe, mais aussi les activités culturelles, sportives et académiques.

Cependant, il n’est pas possible de rester sans réaction car l’objectif final est la délégitimation d’Israël et pour certain des groupes, sa disparition.

Maître Markowicz a présenté le BDS – Boycott / Desinvestissment / Sanction – qui regroupe les activités de organisations membres de cette plate-forme créée par Omar Bargouti, ses modes d’actions et ses objectifs.

Le modèle de l’action est celui de l’apartheid décrété en son temps par les états contre l’Afrique du Sud. Or, interroge Me Markowicz, Israël est-il le pays de l’apartheid ? Alors que des plus hautes fonctions de l’Etat sont détenues par des personnes de tout horizon ! C’est ainsi que le juge qui a condamné Moshe Katzav est un arabe israélien, le nouveau général de la brigade Golani est un druze, des députés arabes siègent à la Knesset, ….

Seul un état peut décréter un boycott contre un autre état. L’appel au boycott par toute autre personne ou organisation est un acte discriminatoire sanctionné pénalement.

Ces principes ont été rappelés par les plus hautes instances judiciaires, à savoir la Cour Européenne des Droits de l’Homme et la Cour de Cassation.

A travers de nombreux exemples Me Markowicz a démontré qu’à travers les actions de boycott, les objectifs poursuivis sont la délégitimation d’Israël, un antisionisme qui manifestent finalement un antisémitisme à peine caché.

A l’issue de l’exposé, les participants ont pu poser des questions afin d’approfondir le débat.

Textes de référence : code pénal articles 225-1 et 2 sur la discrimination et loi sur la presse du 18 juillet 1980 article 24 alinéa 8

Jurisprudence de référence : Cour Européenne des Droits de l’Homme du 16 juillet 2009 et Cour de Cassation du 22 mai 2012

*Maître Pascal Markowicz est spécialiste en droit pénal, droit immobilier et recouvrement de créances. Depuis 2005, il travaille auprès de l’Union Européenne, ainsi que le ministère des affaires étrangères israélien sur des sujets liés au terrorisme, l’islamisme radicale et la délégitimation d’Israël. Il est Président exécutif de la Section Française de l’Association Internationale des Juristes Juifs. Il préside la Commission des Relations Internationales du CRIF.

Pour en savoir plus RV sur le site du CRIF www.crif.org . Abonnez-vous - gratuitement - à la newsletter.

Agenda du CRIF Alsace :

 Journée de la déportation – 27 janvier 2014 - en partenariat avec le Centre Européen du résistant déporté Struthof, l’aumônerie militaire israélite  ainsi que le Consistoire.

Yom Hashoa – 27 avril 2014 - en partenariat avec l’UJLS ainsi que le Consistoire.