Editorial du président
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Publié le 30 Janvier 2012

Marine Le Pen valse à Vienne

La fête à laquelle a participé Marine Le Pen entourée de quelques ténors parmi les plus extrêmes du populisme européen, comme les chefs du Vlaamsbelag flamand et du parti nationaliste suédois, restera probablement l’écho de Marine à la phrase célèbre de son père Jean Marie Le Pen sur le «détail»; c’est le 27 janvier 2012, journée internationale de l’Holocauste, savoureux détail, que Marine a participé à la soirée de bal organisée au Palais de la Hofburg à Vienne, par la Fraternité Nationale Allemande (Vienne, jusqu’à nouvel ordre est en Autriche, mais la fraternité se veut partie du Volk allemand…).

Richard Prasquier

Nous avons suffisamment de Zyklon B. A six millions, c’est loin d’être fini…

Elle y a rencontré évidemment les deux vedettes de la droite extrême autrichienne, Heinz Christian Strahe, le président du Parti de la Liberté, qui est peut-être un futur chancelier autrichien, grand ami de l’Iran par ailleurs (voir les déclarations récentes sur ce pays par Jean Marie Le Pen) et Martin Graf, le troisième président du parlement autrichien, membre éminent du parti de la Liberté, de la Fraternité et du groupe Olympia.

 

Vous ne saviez pas ce qu’est Olympia : voici un texte qui présente sa « pensée » (1991): « L’infiltration du peuple allemand par des étrangers menace la substance biologique et culturelle du peuple allemand. Celui-ci doit absolument protéger sa substance corporelle. »

 

Et voici ce que chante un des orchestres avec lesquels Olympia travaille: « Nous avons suffisamment de Zyklon B. A six millions, c’est loin d’être fini…. ».

 

Sans commentaire…

 

Marine a rempli le contrat avec la frange dure de son parti, qui craignait de la voir «normaliser» le FN, et se retrouve bien sur les basques de son père.

 

Ceux qui mettront le bulletin à son nom le feront en connaissance de cause…

 

Richard Prasquier,

Président du CRIF