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Publié le 14 février sur le site de EuroNews
"Heurtés dans leurs convictions", les catholiques organisent depuis des messes de réparations.
Ils étaient plusieurs centaines à Nîmes dans le Gard, ce mercredi soir, une semaine tout juste après la profanation de la petite église de Notre-Dame des Enfants. Après un "rite pénitentiel" pendant lequel l'eau bénite est aspergée sur l'autel, la nef et l'assemblée, catholiques et habitants du quartier ont avoué que la "blessure mettrait sans doute longtemps à se refermer".
Pour Sylvie Rangez, paroissienne, "on voit malheureusement de plus en plus d’actes contres les Juifs, contre les Musulmans, contre les Chrétiens, et c’est bien triste."
La Droite en France a aussitôt réclamé des mesures pour assurer la protection des églises. Le patron des Républicains, Laurent Wauquiez, s'inquiète d'une christianophobie alors que quatre autres églises de la région parisienne, du Tarn et de Bourgogne ont aussi été visées. Des enquêtes ont été ouvertes.
Interpellé, le gouvernement a condamné ces dégradations intolérables et fait savoir que depuis 2015, une centaine de projet de sécurisation des lieux de culte avait été financé à hauteur de 3 millions d'euros.
Selon le ministère de l'Intérieur, 1063 actes antichrétiens ont été recensés l'an dernier, un chiffre en légère hausse par rapport à 2017. En début de semaine, le gouvernement avait aussi dénoncé une hausse des actes antisémites, au nombre de 541 en 2018.