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De Peshawar à Nairobi en passant par Kirkouk, sans oublier l’Égypte et la Syrie, nous assistons, impuissants et silencieux, à ce que le président Sarkozy osait nommer en 2011 « une épuration religieuse ».
Les islamistes ont pour objectif l’éradication des juifs, des chrétiens, des athées, de tous ceux qui ne sont pas comme eux. Et ils ne s’arrêtent pas à nos frontières. Ils viennent jusqu’à Toulouse tuer nos soldats parce que Français et nos enfants parce que juifs. Même entre musulmans, les fondamentalistes s’entre-tuent sauvagement. Et une guerre, pour l’instant froide, s’est installée entre les grands États sunnites d’Orient et un axe chiite constitué de l’Iran, de la Syrie et du Hezbollah libanais.
Ce sang versé des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants vient éclabousser nos consciences. Nous ne pouvons pas nous taire face à tant d’horreur. Les forces obscurantistes sont irrationnelles. Voilà pourquoi il est impératif d’empêcher la diffusion d’armes de destruction massive dans la région.
Bachar el-Assad nous a montré de quoi étaient capables les régimes dictatoriaux quand ils ont ces armes à disposition. Ils s’en servent ! Et même contre leur propre peuple... On ne peut alors qu’imaginer ce que feraient les groupes terroristes barbares responsables des attentats de ces dernières semaines s’ils parvenaient un jour à mettre la main sur du gaz sarin, ou pire, des armes nucléaires… Il est donc impératif de tout faire pour détruire les stocks chimiques et bactériologiques syriens et pour empêcher l’Iran des ayatollahs, l’Iran de Rohani, ce loup déguisé en brebis, d’obtenir la technologie du nucléaire militaire. Cela provoquerait une incontrôlable course aux armements atomiques. C’est à l’honneur de la France et de son président d’être en première ligne sur ces dossiers.
Enfin, la France doit mieux choisir ses amis. Il faut renforcer nos liens avec Israël, cet ilot occidental et démocratique qui partage nos valeurs et offre une véritable liberté de culte. N’en déplaise au Quai d’Orsay, le conflit israélo-palestinien n’est pas le père de tous les conflits. C’est un prétexte. La question fondamentale est l’acceptation dans cette partie du monde d’une bande de terre non-musulmane. La résolution du conflit n’a que peu de rapport avec le retrait éventuel de minuscules territoires disputés. Il est du devoir de la France d’identifier ce danger. La France, à la fois Fille aînée de l’Église et République laïque protectrice des minorités et des droits de l’Homme, ne doit jamais baisser la garde morale. Elle ne doit jamais capituler sur ses valeurs universelles, elle doit être partout, à l’étranger comme à l’intérieur de nos frontières, intraitable avec les extrémistes islamiques.