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Le ministre des Anciens combattants qui réveillonne avec les soldats français restés en Afghanistan, c’est symbolique… La page de l’Afghanistan est-elle déjà tournée?
Avant de dire que cette page est tournée, cette visite est d’abord une reconnaissance de nos soldats, où qu’ils soient. Ils sont en mission au nom de la France et la France est là en retour pour eux. C’est un message de soutien. C’est aussi l’occasion, à travers ces visites, d’avoir des moments de fraternité, de partage et de chaleur humaine.
L’Afghanistan reste-t-il une affaire française, malgré des effectifs aujourd’hui modestes?
Oui, il faut rappeler ce qu’a été le succès du retrait des troupes françaises, qui était complexe sur le plan technique et sécuritaire. Lorsque le président Hollande a pris cette décision, on savait que les choses ne seraient pas simples, mais cela a été fait dans une sécurité maximale. Il reste aujourd’hui 433 hommes déployés en Afghanistan.
Quand ce désengagement va-t-il s’achever?
Ce désengagement intervient en plusieurs étapes. Sur l’hôpital de Kaboul, nous allons passer au mois d’avril de 90 personnes à 70. Et puis, à la fin de l’année 2014 lorsque cette mission de l’OTAN s’achèvera, la France laissera l'unité médicale à un autre pays. Nous avons donc des engagements tout au long de l‘année, et qui doivent respecter à terme le traité de coopération et d’amitié signé entre nos deux pays (en janvier 2012). Il dit ce que la France va apporter en termes de conseil, de formation, de réflexion sur la sécurité intérieure. Il permet de définir ce que nos amis afghans attendent de nous après 2014… Lire la suite.