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La bataille entre conservateurs et réformateurs est sans précédent depuis l’avènement de l’ayatollah Khomeiny et elle est mise aujourd’hui à l’épreuve par le bras de fer qui oppose le ministre des Affaires étrangères, Mohammad Jawad Zarif, au commandant en chef des gardiens de la Révolution, Mohammad Ali Jaafari. Ce dernier rappelle la Seconde guerre du Liban en 2006 et souligne que les bombardements israéliens n’ont pas réussi à infliger une défaite au Hezbollah : « si les Américains et leurs “chiens enragés” de la région [Israël] avaient la capacité d’agir militairement contre l’Iran, les Etats-Unis et leurs alliés n’auraient jamais accepté de s’asseoir avec nous à la table de négociations à Genève. » Jaafari lance aussi une mise en garde et ajoute que les : « les Américains et les sionistes sont conscients de l’importance stratégique de la région du Golfe persique et de la vulnérabilité des forces américaines stationnées dans le détroit d’Ormuz et dans l’océan Indien ». Il a une nouvelle fois menacé de lancer des bombes dévastatrices contre Tel-Aviv et Haïfa en se référant également à la capacité militaire du Hezbollah… Lire la suite.