English
Français
Lors d’une conférence de presse, Hollande a ajouté : «J’ai conscience que la France est dans une alliance, qu’elle est engagée dans les opérations depuis longtemps, donc elle doit faire ses choix en bonne intelligence, en bonne association avec ses alliés et notamment nos partenaires américains», a-t-il ajouté. Avec 3 500 soldats, cinquième contingent de l'Alliance, la France, présente dans la Kapisa (est du pays) encadre l'armée nationale afghane (ANA) en combattant auprès d'elle sur le terrain. Et, surtout, forme ses cadres supérieurs et ses élites. Conscient de ce rôle qualifié de crucial, François Hollande a assoupli sa position. Il a affirmé qu'un contingent d'instructeurs (près de 200) resterait en Afghanistan. « Les effectifs résiduels qui demeureront pour des actions de formation ou de rapatriement des matériels au-delà de 2012 devront être toujours dans le cadre de la mission qui s'appelle l'Isaf » a-t-il précisé.
Pour comprendre les enjeux politiques et stratégiques d’une telle décision, nous vous proposons (en format PDF) une revue de presse que nous complétons avec différents textes sur ce sujet.
Mar Knobel