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Les traits de plus en plus tirés, Lakhdar Brahimi, le médiateur des Nations unies, est resté très prudent lors de sa conférence de presse, dimanche soir, au Palais des Nations, le siège de l'ONU à Genève. « J'espère que nous approchons d'une solution », s'est-il borné à indiquer. « Si tout va bien, à partir de demain [lundi], les femmes et les enfants pourront quitter la vieille ville de Homs », assiégée par l'armée syrienne depuis juin 2012. Pour les autres habitants, a précisé M. Brahimi, les autorités syriennes demandent qu'il leur soit fourni une liste de tous ceux qui souhaiteraient partir.
De son côté, Fayçal Mokdad, le vice-Ministre des affaires étrangères syrien, a assuré que le gouvernement avait accepté cette évacuation de civils. « Si les terroristes armés de Homs laissent les femmes et les enfants partir de la vieille ville de Homs, nous leur laisserons la voie libre », a-t-il affirmé dimanche soir. Toutefois, il subsistait encore des interrogations sur les garanties réclamées par le pouvoir syrien pour procéder à cette opération. Des militants des quartiers assiégés de Homs ont eux demandé des « garanties » afin que les civils autorisés à quitter la ville ne soient pas arrêtés par le régime.
Aucun compromis sur les prisonniers
La situation demeurait toujours aussi confuse, dimanche soir, sur l'aide humanitaire. Là encore, M. Brahimi n'a pas voulu s'avancer. « Nous espérons que les convois entreront dans Homs demain [lundi] », a-t-il indiqué. Mais Fayçal Mokdad a souligné que le passage des convois faisait encore l'objet de discussions entre le gouverneur de Homs et la représentation de l'ONU à Damas. « Pour nous, le plus important est que ces convois ne tombent pas entre les mains des terroristes », a-t-il lâché d'un ton tranchant… Lire la suite.