Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean Pierre Allali - Tunis, Paris, ma mère, de Franklin Berrebi

10 April 2019 | 187 vue(s)
Catégorie(s) :
France
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LES STADES ET LE DATA
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25 May 2016
Catégorie : France

Marc Perelman, auteur d'un livre percutant sur le passé trouble du célèbre architecte Le Corbusier, est aussi un spécialiste des excès du monde du football et, en général, des stades. Dans un petit ouvrage bien documenté, il se penche sur l'influence des "data" sur le public.

 

 

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LECTURES
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24 May 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Dov Maimon's picture
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 November 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Virginie Guedj-Bellaïche's picture
Le dialogue renoué
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29 July 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Pages

Tunis, Paris, ma mère, Récit de Franck Berrebi*

C’est l’histoire d’un jeune garçon juif de Tunisie, Benjamin Taïeb, qui, en 1955, à l’aube de l’indépendance du pays, est amené à quitter sa terre natale avec sa famille pour des cieux espérés plus cléments. « La fin de la présence française sonnait le glas de la  protection de la communauté juive. Elle ne pouvait que s’inquiéter de ces réjouissances et de ces démonstrations de liberté. Les Juifs de Tunisie allaient retrouver leur statut précédent, celui de citoyens de seconde zone, tolérés, mais sans réelle sécurité : il fallait partir ou redevenir « Dhimmi ».

Le 25 août 1955, donc, après avoir opté pour Paris plutôt que pour Jérusalem comme l’ont fait de nombreux coreligionnaires, la famille quitte le quartier de Sidi Mahrez, en ville arabe. Sur trois calèches noires ont été entassées les affaires de toute une vie. Direction le paquebot « Ville de Tunis » en partance pour Marseille. Seul Charlie, le frère de Benjamin est de ce grand voyage avec les parents, le père Maurice, marchand de chaussures au Souk et la maman, Deborah, originaire de Béja. Les autres Laurent et Suzanne, sont placés chez une grand-mère et les plus âgés, André, Lilly et Cécile, sont déjà mariés et indépendants.

Après une escale à Marseille où vivent des cousins, Finette et Victor, direction Paris et l’appartement de la tante Yvette, rue Briquet, du côté du Sacré Cœur. Benjamin va être inscrit au lycée Jacques Decour et Charlie à l’école communale de la rue Foyatier.

Et là, patatras. Le père, qui ne trouve pas de situation digne de lui, choisit de retourner à Tunis abandonnant lâchement sa famille. Il ne s’occupera même pas d’ailleurs, une fois revenu, de ses enfants demeurés sur place. L’oncle Gaston, comptable au Consistoire de Paris, ancien militaire, toujours bienveillant, va, au fil des mois, remplacer le père défaillant. Deborah ne parvient pas à obtenir le guet de son mari mais se met en ménage avec Gaston. De cette union naîtra bientôt le petit Stéphane.

Benjamin et sa famille parviennent à subsister, notamment grâce à l’aide sociale du CASIP. Les voici à l’Hôtel Turgot et, plus tard, dans une HLM de banlieue, à Asnières.

Pour parfaire ses connaissances en matière religieuse et en hébreu, Benjamin est inscrit au Merkaz de Montmartre. Il va pouvoir préparer sa bar-mitzvah. Une fête où l’on réunira moins de dix invités mais où l’heureux Benjamin qui fait son entrée dans la cour des hommes, reçoit l’inévitable stylo « en or » et la montre.

Les années d’écolier, les copains, les premières amours, les vacances, les petits boulots d’été, le cinéma, la musique, le théâtre, histoire d’une vie bien remplie d’adolescent.

Le récit des aventures de Benjamin apparaît comme fortement autobiographique. Il n’en est que plus attachant. À découvrir.

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions L’Harmattan. Février 2019. Préface d’Henri Gougaud. 262 pages. 26 euros