Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Elena Ferrante. À la recherche de l’Amie prodigieuse, par Salomon Malka

14 November 2022 | 157 vue(s)
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France

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

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Opinion

Découvrez ma lecture du livre de Ginette Kolinka, "Retour à Birkenau".

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Elena Ferrante. À la recherche de l’Amie prodigieuse, par Salomon Malka (*)

 

Connaissez-vous Elissa Rhaïs, la mystérieuse romancière juive de Blida ? Probablement non. Et pourtant, cette « écrivaine » connut, dans les années vingt, un énorme succès littéraire avec des romans comme « Saada la Marocaine » paru chez Plon. Née Rosine Boumendil, fille du boulanger Jacob Boumendil et de Mazaltob Seror, Elissa Rhaïs, qui côtoya Colette, Sarah Bernhardt et Paul Morand mourut dans sa ville natale laissant le souvenir d’une femme d’exception. Mais un jour, en 1983, tout s’écroula. Au cours de la célèbre émission télévisée « Apostrophes », animée par Bernard Pivot, Paul Tabet, alors directeur du Centre Culturel Français de Rome, révéla qu’Elissa Rhaïs n’avait jamais écrit la moindre ligne et que c’est son père, Raoul-Robert Tabet, qui était le véritable auteur des romans à succès de Rosine Boumendil.

C’est une épopée du même type que nous raconte avec verve Salomon Malka, à ceci près que son « héroïne », Elena Ferrante, a connu un succès bien plus considérable qu’Elissa Rhaïs. Sa quadrilogie « L’amie prodigieuse », par la suite adaptée en série télévisée s’est vendue à des millions d’exemplaires en Italie, mais aussi en France, en Allemagne ou encore aux États-Unis. Son œuvre a été traduite en quarante-deux langues. Malgrès ce succès, Elena Ferrante a choisi de rester dans l’ombre n’accordant aucune interview et ne participant à aucun salon ou à des séances de dédicaces. Mais qui est donc Elena Ferrante ?

« Il y a une énigme autour d’elle » nous dit Salomon Malka en préambule de son enquête. Au fil des pages, les pistes se multiplient. Dès lors, laquelle faut-il privilégier ? « Claudio Gatti, qui a la certitude qu’Anita Raja et personne d’autre, a écrit les livres d’Elena Ferrante ? Gisèle Sapiro, qui estime plutôt rare qu’une traductrice se transforme en romancière ? Antoine Compagnon, qui n’écarte pas l’hypothèse d’une écriture à deux ? Raimondo Di Maio, qui pressent un travail collectif ? Tous ceux qui voient en Domenico Startone une nouvelle émule de Romain Gary ? Les adeptes d’une stratégie marketing choisie par les éditeurs ? »

Mais, tout compte fait, ne faut-il pas, comme le suggère Erri De Luca, « laisser Elena Ferrante en paix ». Et, d’ailleurs, « peut-on détacher une œuvre de son auteur ? ».

Si la saga d’Elena Ferrante commence à Naples, elle remonte bien plus loin et croise les familles Petzenbaum, Horowicz, Cerullo, Greco et Salvatore. Avec, en toile de fond, l’ombre des camps de la mort et la Shoah.

Un grand mystère, un remarquable récit. A découvrir !

Jean-Pierre Allali

(*)  Éditions Ecriture. Février 2022. 240 pages. 18 €.