Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean Pierre Allali - Le maître du Talmud, de Eliette Abécassis

20 Avril 2018 | 352 vue(s)
Catégorie(s) :
France

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Portrait de Dov Maimon
Paradoxes de la politique israëlienne
|
09 Novembre 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
Le dialogue renoué
|
29 Juillet 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Pages

Opinion

Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

Par Chloé Blum

Portrait de Invité
Blog du Crif - Noé, reviens !
|
11 Octobre 2018
Catégorie : France, Opinion

Pages

Le maître du Talmud, de Eliette Abécassis*

C’est un véritable thriller talmudique que nous offre Eliette Abecassis dans son nouveau roman.

Nous sommes à Paris, en 1240, au temps du bon roi Louis et de sa mère, la douce Blanche de Castille. Bon, douce, une façon de parler. Le saint Louis, obsédé par la purification de son royaume, et sa maman n’étaient pas vraiment bons, ni doux, du moins pour les Juifs du pays.

Autour de Sire Vives, alias Rabbi Yéhiel de Paris, encore nommé Vivus Meldensis, les étudiants de la yeshiva, du « Beth Hamidrach », étudient jour et nuit. Car, pour eux, seuls les textes, la parole divine, font vivre. Les textes et, bien sûr, leurs commentaires, réunis dans les volumes sacrés du Talmud.

Il y a là, notamment, Joseph et Samuel, Ezechiel, l’instructeur et le narrateur, Eliezer Cohen, dont on découvrira, plus tard, qu’il s’appela un jour, dans une autre vie, Luc d’Apremont.

Alors que la communauté juive vaque à ses occupations, c’est le drame. Un crime vient d’avoir lieu. Un bébé ensanglanté est découvert, enveloppé dans un linge sur lequel est inscrite, à l’encre noire, la formule « Yoma 37b » qui renvoie à un traité du Talmud.. Pour la foule chrétienne qui accourt de tous côtés, aucun doute : les coupables, ce sont les Juifs, les « tueurs du Christ ». Pour elle, on est indubitablement en présence d’un crime rituel.

Yehiel et sa communauté ne pourront pas échapper à une disputation à la cour du roi. Une occasion pour les ennemis des Juifs de les tourner en ridicule avant d’organiser un brûlement du Talmud en place de Grève.

La controverse, initiée par le renégat juif Nicolas Donin, opposera Sire Vives accompagné des rabbins Moïse de Coucy, Judah Ben David de Melun et Samuel Salomon dit sire Morel de Falaise aux plus grands théologiens catholiques du royaume : Gauthier Cornu, archevêque de Sens, Guillaume d’Auvergne, évêque de Paris et Eudes de Châteauroux, chancelier de l’université.

Après la disputation, que d’une certaine manière, ils ont gagnée, Sire Vives et ses amis, choisissent l’exil pour sauver les précieux volumes du Talmud. Ils se retrouveront…en terre d’Israël.

Les femmes ne sont pas absentes de ce récit haletant : Myriam, l’épouse soumise du Maître et la belle Deborah, qui fut mariée à Nicolas Donin et dont Eliezer est éperdument amoureux. Ou encore Rebecca, qui ne rêve que de Samuel.

Des développements intéressants sur les Karaïtes ajoutent du piment à ce récit haletant qui se lit tout d’une traite.

A découvrir toutes affaires cessantes.

Jean-Pierre Allali

(*) Editions Albin Michel. Mars 2018.366 pages. 22 euros.