Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Les aventures de l'infortuné marrane Juan de Figueras, de Jean-Pierre Gattégno

02 Mai 2018 | 180 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Portrait de Stéphanie Dassa
Hommage à Claude Hampel
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14 Novembre 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Les aventures de l'infortuné marrane Juan de Figueras, de Jean-Pierre Gattégno*

En fait d’aventures, ce sont plutôt les mésaventures du héros, que nous conte, avec truculence, Jean-Pierre Gattégno.

Juan de Figueras est né à Séville, au temps du règne de Philippe III. Fils d’Alvaro de Figueras, honorable négociant et de dona Elvira, il a deux frères, Rafael et Ignacio et deux sœurs, Carmen et Rosita. Sans oublier l’oncle Leonardo. Juan est un Marrane depuis de nombreuses générations, mais il ne le sait pas. Comme il ne sait pas ce qui se passe dans la chambre secrète dont l’accès lui est interdit.

Juan se sent tellement chrétien qu’il se sent une vocation à devenir prêtre. Qu’à cela ne tienne. Sans lui demander son avis, Alvaro l’inscrit au Collège du Saint-Sacrifice de la Rédemption de Valence. Il a treize ans et le voilà obligé de quitter sa famille pour un destin inconnu à dos de mule en compagnie du fidèle serviteur de la famille, Filogeno. Avant son départ, sa mère lui passe autour du cou un médaillon en forme d’étoile de David. Pour Juan, les ennuis commencent. Le voyage est éprouvant et, à l’arrivée, le Collège ressemble plutôt à un bouge qu’à un établissement d’enseignement religieux. Quant au père supérieur, Sebastian de la Moraleja, il se révélera être un fieffé coquin. Spolié, violenté, obligé à des pratiques homosexuelles, Juan choisit la fuite. Dès lors, il va aller de rencontres interlopes en amitiés douteuses : Hermano le fourbe qui le forcera à mendier, Leoncio, l’expert en judaïsme, Don Salluste, l’énigmatique, Julian del Campesino, l’impuissant et sa femme, Conception, qui fera de Juanito son esclave sexuel, Don Gormas qui en fera son coursier, Pepe, l’acrobate du jeu de bonneteau et bien d’autres.

Juan finira un jour par retrouver sa ville natale, hélas dévastée par l’Inquisition. Ses parents ont disparu. Sont-ils morts, ont-ils rejoint Salonique, la nouvelle Jérusalem ?

Des développements intéressants sont consacrés aux Musulmans, qui, à l’instar des Juifs furent obligés d’embrasser le christianisme, les Mudéjares et aux Marranes inversés, de vrais Chrétiens, simulant, par intérêt, un judaïsme de façade.

Un roman vivant et captivant

Jean-Pierre Allali

(*)Éditions de l’Antilope. Janvier 2018. 448 pages. 22 €