Blog du Crif - Ça vous a plu, hein ? Vous en demandez encore...

02 Mars 2021 | 115 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Portrait de Stéphanie Dassa
Hommage à Claude Hampel
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14 Novembre 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

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... et bien, écoutez l'histoire...

 

« Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous… »

C’est le mois d’août de l’été 2001, ma mère, mon frère et moi prenons le micro de la soirée karaoké du camping dans lequel nous sommes en vacances. Nous chantons, de la joie plein la voix, Le Poinçonneur des Lilas, immortalisés sous toutes les coutures par mon père, assis dans le public.

Cette chanson, mon frère et moi la connaissons presque par cœur, tout comme Initials B.B., Comic Strip, et Couleur Café - « la chanson de Papa », que j’entends encore résonner dans la bouche de mon père, qui bat la mesure avec son pied et qui, dans un mouvement chaloupé dont il a le secret, attrape ma mère pour la faire danser.

Serge Gainsbourg a rythmé mon enfance et, à travers ses chansons, me parlait d’une époque de bières englouties au comptoir du Bus Palladium, de nuits sans fin aux Bains Douches et de concerts au Gibus dont mon père m’a souvent fait le récit.

« Non, je ne suis pas le Docteur Jekyll, mon nom est Hyde, Mister Hyde ! ». Là encore, j’entends la voix grave de mon père et je vois son corps se balancer de gauche à droite, claquant parfois des doigts, se lançant souvent dans une explication sur la meilleure manière de danser le Pogo. « Le Pogo ? Ce n’est pas pour Gainsbourg, c’était pour le punk ! » me dirait-il sûrement aujourd’hui.

L’homme à la tête de chou a aussi accompagné mes histoires de jeune adolescente, incitant par exemple mes parents à se mettre malicieusement à chanter Elisa quand je leur révélais que le garçon qui me plaisait en préférait une autre, une fameuse Elisa.

Quelques années plus tard, j’emprunte Lemon Incest à la médiathèque. La bibliothécaire, surprise et embarrassée, me demande si je comprends bien de quoi parle la chanson. Je lui réponds que oui, que je l’écoute depuis toujours avec mes parents. Je vous laisse imaginer son expression gênée.

Plus tard, j’écoute Les Sucettes, L’eau à la bouche, Je t’aime moi non plus, l’Anamour, une partie du répertoire que mes parents ont sagement jugé bon de me laisser découvrir par moi-même.

Serge Gainsbourg est mort il y a 30 ans, quelques mois avant ma naissance. Et pourtant, il a participé aux moments les plus vivants de mon enfance.

Aujourd’hui encore, quand je dois écrire le prénom « Lætitia », c’est à mon père que je pense, et à la manière qu’il a toujours eu de scander chaque syllabe de la chanson de Serge Gainsbourg du même nom.

L A E dans l’A, T I T I A.