Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Bernard Tapie nous a quittés

04 Octobre 2021 | 61 vue(s)
Catégorie(s) :
France

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Né à Tunis en 1920, Albert Memmi, s’il a été considéré, à travers certains de ses romans, comme le chantre du judaïsme tunisien, demeure surtout, le théoricien du colonialisme

C’est l’histoire d’un mariage mixte raté. Un mariage entre une Juive et un Musulman, Julie et Sam. 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

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Actualité

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Comme chaque semaine, l’actualité ne manque pas de sujets divers tant internationaux que locaux : la crise du Covid, les aventures de Monsieur Z, de Monsieur M, de Madame MLP et de tous ceux qui font de la crise morale, économique, sociale ou sécuritaire, leur fond de commerce.

Mais ce week-end, l’annonce de la mort de Bernard Tapie a fait presque l’unanimité.

Ce départ que tous savaient proche mais gardant secrètement l’espoir de le voir résister encore un peu.

Les témoignages se succèdent et montrent combien ce merveilleux agitateur, ce combattant, cet entrepreneur de génie, ce « boss » comme on l’appelle à Marseille a marqué plusieurs générations et a laissé son empreinte indélébile auprès de tous ceux qui l’ont croisé, vu, entendu et Tous admiré.

Bernard Tapie, Nanard pour les intimes, a représenté pour des millions de Français l’esprit libre, le symbole et l’espoir. Il a montré qu’aucun rêve n’est interdit et que la vie ne vaut d’être vécue que si l’on croit en soi et que l’on s’engage. Oui il a fait rêver, celles et ceux qui l’ont suivi lors de ses émissions télévisions proposant de soutenir et d’accompagner des jeunes entrepreneurs. Il a fait rêver une ville, sa ville d’adoption de Marseille et la France tout entière lorsqu’il a fait de l’O.M. un champion d’Europe. Il a montré qu’il ne fallait jamais rien céder.

Il s’est montré un combattant sans concession contre les extrémistes.

Il a lutté et souvent gagné ! Bernard Tapie nous a donné une leçon de courage face à l’adversité et à l’acharnement, face à la justice, face à une caste qui a eu du mal à accepter cet homme venu du peuple et qui avec ou sans des millions d’euros a su rester proche de chacun et évidemment des siens.

Il a donné une leçon de force et de courage dans son plus difficile combat, celui contre cette « saloperie de maladie » qu’il a regardée droit dans les yeux et à laquelle il avait déclaré qu’il ne sera jamais perdant sans lutter.

Il a rendu coup pour coup et même le cancer l’a respecté.

Il était un exemple pour ceux qui le croisaient dans les hôpitaux et qui comme lui étaient touchés et affaiblis.

À chacune de ses interventions, bien que diminué, il avait cette pêche venue d’on ne sait où.

Samedi, il a posé les gants pour se reposer gardant sur son visage ce sourire en coin qui en disait long.

Il est parti entouré des siens

Repose en paix Bernard Tapie.

Oui, tu as réussi ta Vie !

 

Gil Taïeb