Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Continuons d’agir à travers l’appel National de la Tsedaka

13 Décembre 2021 | 36 vue(s)
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Actualité

Discours de Marcel Dreyfuss,  Président d’honneur du Consistoire, représentant du Crif ARA - Dimanche 18/7/2021 au CHRD

Discours prononcé à la cérémonie du 18 juillet par M. Albert Massiah, Président du Crif Bordeaux-Aquitaine, lors de la « Journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites commis par l’État français de Vichy et en hommage aux Justes de France. »

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Israël

Quand les larmes se transforment en espoir d'un monde meilleur.

Maxime Perez est journaliste, correspondant pour la presse française en Israel et spécialiste des affaires militaires pour la chaine i24News.
Marc Knobel Directeur des Etudes du CRIF à confié à Maxime Perez le soin de présenter une étude sur l'Opération Bordure Protectrice.

Lundi dernier, l’ancien Président de la République était en Israël. Une visite étrange, hybride où le mélange des genres s’ajoute à la confusion des rôles.

Les français d'Israël, et en particulier ceux qui ont immigré de France durant les quinze dernières années, ont en grande majorité souhaité la réélection de Benjamin Netanyahu.
Déçus par l'attitude des politiques français face à l'islamisme et l'antisémitisme, beaucoup voient en Bibi un dirigeant politique charismatique doté d'une capacité à affirmer avec une assertivité rare la cause d’Israël à la face du monde et savent que ses concurrents en politique n'ont pas cette compétence exceptionnelle.
De plus, comparant la réussite de l'économie d'Israël face à la faillite de l'économie française, ils ne comprennent pas pourquoi la plupart des médias israéliens et analystes politiques sont tellement critiques envers celui qu'ils considèrent à juste titre comme un héros du peuple juif. 

Le 17 mars dernier, les israéliens ont voté et réélu Benjamin Netanyahou.

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Opinion

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La semaine dernière, paraissait dans la presse une étude qui faisait apparaître que Tel Aviv était devenue la ville la plus chère du monde.

Une nouvelle qui montrait une fois encore la vitalité exceptionnelle de cette ville qui ne dort jamais et qui voit l’activité économique exploser avec la multiplication des tours de bureaux et l’éclosion d’une multitude de start-up.

Mais, car il y a un mais, dans ce poumon économique d’Israël, rien n’est normal. Les prix de l’immobilier s’envolent et la vie au quotidien devient de plus en plus difficile pour celles et ceux qui gagnent tout simplement leur vie. Comme dans beaucoup de grandes villes du monde, le fossé se creuse de plus en plus au profit des plus nantis qui représentent la puissance économique du pays.

Les prix à la consommation sont anormalement élevés et ce constat est fait depuis de nombreuses années sans que personne jusqu’à ce jour n’ait pris le sujet au sérieux. En Israël, les lobbys économiques sont très puissants et la concurrence n’est pas ouverte. Des monopoles sont installés et on nous parle même de 20 familles qui les détiennent. Oui, la vie est anormalement chère en Israël. Les denrées de base telles que les produits laitiers sont deux à trois fois plus chers que partout. Ce constat est fait régulièrement mais jusque-là rien a été fait pour changer cette aberration.

Lueur d’espoir ?

La semaine dernière le ministre de l’économie, Avigdor Libermann, annonçait l’ouverture des marchés et la limitation des taxes à l’importation de ces produits de base. Une décision forte qui je l’espère aura des effets sur le panier de la ménagère. Cette nouvelle accompagnait l’annonce par le ministre de la défense Benny Gantz, de l’augmentation de 50 % de la solde des militaires. Ces annonces ou plutôt ces décisions ne concernent pas les sujets classiques et essentiels comme celui de la sécurité d’Israel mais elles sont au moins aussi importantes car elles concernent la vie au quotidien. Elles montrent au peuple Israélien que la start-up nation n’oublie aucun de ses enfants.

J’espère que ces premiers pas se poursuivront et que tous les citoyens d’Israel sur lesquels repose la défense du pays, pourront recevoir la lumière de ce beau pays qui éclaire le monde.

 

En cette période de Tsedaka, rappelons-nous l’importance de penser aux plus faibles et ici en France, continuons d’agir à travers l’appel National de la Tsedaka afin que personne ne se sente abandonné.

 

Gil Taïeb

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