Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Hier, nous nous sommes souvenus de Jonathan, Gabriel, Arieh et Myriam

21 Mars 2022 | 49 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Né à Tunis en 1920, Albert Memmi, s’il a été considéré, à travers certains de ses romans, comme le chantre du judaïsme tunisien, demeure surtout, le théoricien du colonialisme

C’est l’histoire d’un mariage mixte raté. Un mariage entre une Juive et un Musulman, Julie et Sam. 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Portrait de Stéphanie Dassa
Hommage à Claude Hampel
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14 Novembre 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Ce Dimanche 20 mars, à Toulouse, nous étions des milliers à nous réunir afin de commémorer les 10 ans des assassinats islamistes qui avaient frappé à Montauban et Toulouse.

10 ans déjà qui nous ont replongé dans l’horreur.

10 ans déjà qui nous remémorent la cavale diabolique qui après avoir abattu Imad Ibn Ziaten, Abel Chennouf et Mohamed Legouad et blessé grièvement Loïc Liber, a conduit le terroriste islamiste à pénétrer dans l’école juive de Ozar HaTorah et à abattre Jonathan Sandler et ses deux fils Gabriel et Arieh et tirer à bout touchant sur la petite Myriam Monsonego.

10 ans qui ont marqué à tout jamais les mémoires et les vies des familles endeuillées, des élèves et parents de cette école juive et plus largement la communauté nationale et la communauté juive partout dans le monde.

Hier, à la Halle aux Grains, le souvenir de ce jour cauchemardesque et le souvenir surtout de chacune des victimes a été évoqué avec dignité par Monsieur Samuel Sandler et par des enfants qui ont connu les victimes et qui aujourd’hui ont l’âge que Gabriel, Arieh et Myriam aurait eu s’ils n’avaient croisé le chemin de cette bête immonde antisémite qui avait décidé de tuer des juifs.

Hier à la Halle aux Grains, il y avait des absents que tous pleuraient.

Hier, il y avait une dignité exemplaire et surtout dans chaque parole prononcée, il n’y avait pas de haine. Tous les messages semblaient être dictés par la voix de ceux qui avaient été assassinés.

Hier, la vie était plus forte que la mort, l’éducation plus forte que l’obscurantisme.

Hier, Jonathan, Gabriel, Arieh et Myriam étaient là !

La présence de trois présidents de la République française Messieurs Sarkozy, Hollande et Macron ainsi que celle du président Israélien Isaac Hertzog a témoigné du destin commun entre ces drux nations et de la prise en compte par tous du danger islamiste et de l’antisémitisme souvent maquillé aux couleurs de l’antisionisme.

Chaque personnalité politique présente dans la salle s’est vue encore plus persuadée du danger, longtemps sous-estimé, qui n’a cessé de tuer partout.

Mais cette prise de conscience et cette cérémonie ne doivent pas s’inscrire parmi les commémorations des barbaries passées car la bête immonde est bien vivante.

J’en veux pour preuve l’intervention du sociologue Bernard Rougier qui nous mettait en garde face à un terrorisme intellectuel qui s’est installé et qui gangrène même nos universités. Il nous a parlé de certaines soutenances de thèses qui abordent l’islamisme et qui sont obligées de se tenir à huis clos de peur des réactions hostiles.

Ce témoignage fortement commenté par Dominique Reynié m’a glacé car il est bien le signe d’une guerre larvée et souterraine qui est faite à notre civilisation.

Hier, nous nous sommes souvenus.

Nous avons entendu des déclarations fortes et sincères mais le combat vital pour notre société doit se faire par tous et partout afin que personne n’ait à se cacher pour condamner l’horreur et l’extrémisme.

Hier à Toulouse, nous avons honoré des mémoires qui nous appellent à ne pas baisser les bras.

 

Gil Taïeb