Blog du Crif - Yom HaShoah, journée de compréhension

28 Avril 2022 | 119 vue(s)
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France

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

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Opinion

Découvrez ma lecture du livre de Ginette Kolinka, "Retour à Birkenau".

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Il faisait encore jour lorsque je suis arrivé au Mémorial de La Shoah hier. L’intense soleil printanier était en train de se coucher. La lumière a peu à peu laissé place à l’obscurité pour une longue nuit de commémoration.

En effet, des noms, les noms des juifs déportés depuis la France vont être lus, en continu, pendant 24 heures.

Paradoxalement, ces moments-là, bien qu’ils soient sombres, facilitent la compréhension. La pleine lumière oblige à regarder de partout. Le jour de Yom Hashoah suit une logique similaire selon moi : l’Histoire, nous la connaissons, mais elle se raconte différemment à chaque fois, à travers des témoignages de destins uniques.

Témoigner

Les nombreux témoignages sur la Shoah sont des facteurs de compréhension historique. Ils nous renseignent sur cet événement majeur.

Hier soir, lors d’une conférence proposée au Mémorial de la Shoah, en partenariat avec EEIF, en marge de la lecture des noms, Rachel Jedinak a témoigné.

Son intervention passionnante et impressionnante a été suivie par la projection du documentaire de Laurent Joly (historien) et David Korn-Brzoza (réalisateur). Ce documentaire cherchait à transmettre les diverses formes d’humanité liées à la Shoah.

 

Transmettre et entretenir le souvenir

La multitude des témoignages sur la Shoah forgent des compréhensions singulières.

Rachel Jedinak a rappelé son implication pour la pose de plaques commémoratives dans les écoles, afin d’honorer la mémoire des élèves déportés. Cela m’a rappelé une cérémonie de pose de plaque qui avait eu lieu dans mon école élémentaire, en octobre 2006. A cette époque, et pour la première fois, je m’étais senti acteur de la transmission.

Cette cérémonie avait fait évoluer ma perception et, donc, ce que je transmettrai à mon tour.

Chaque année, Yom HaShoah me montre à quel point ma compréhension et ma perception sont vivantes et évolutives.

Cette journée du souvenir me rappelle aussi, parfois douloureusement, que cette partie de l’Histoire me concerne personnellement, qu'elle fait aussi partie de notre histoire commune, et qu’elle peut être la clé d’une compréhension de problématiques contemporaines.

Elie-Ruben Boccara