Sophie Taïeb

Bloggueuse et rédactrice

Les chroniques culinaires - Tous gagas du Baba Ganoush !

18 Décembre 2020 | 198 vue(s)
Catégorie(s) :
Israël

Quand les larmes se transforment en espoir d'un monde meilleur.

Maxime Perez est journaliste, correspondant pour la presse française en Israel et spécialiste des affaires militaires pour la chaine i24News.
Marc Knobel Directeur des Etudes du CRIF à confié à Maxime Perez le soin de présenter une étude sur l'Opération Bordure Protectrice.

Lundi dernier, l’ancien Président de la République était en Israël. Une visite étrange, hybride où le mélange des genres s’ajoute à la confusion des rôles.

Les français d'Israël, et en particulier ceux qui ont immigré de France durant les quinze dernières années, ont en grande majorité souhaité la réélection de Benjamin Netanyahu.
Déçus par l'attitude des politiques français face à l'islamisme et l'antisémitisme, beaucoup voient en Bibi un dirigeant politique charismatique doté d'une capacité à affirmer avec une assertivité rare la cause d’Israël à la face du monde et savent que ses concurrents en politique n'ont pas cette compétence exceptionnelle.
De plus, comparant la réussite de l'économie d'Israël face à la faillite de l'économie française, ils ne comprennent pas pourquoi la plupart des médias israéliens et analystes politiques sont tellement critiques envers celui qu'ils considèrent à juste titre comme un héros du peuple juif. 

Le 17 mars dernier, les israéliens ont voté et réélu Benjamin Netanyahou.

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Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Cette semaine, on vous parle d’un plat qui a plusieurs vertus : il est original, savoureux, plutôt sain, et vous transportera en deux bouchées à Tel Aviv. Qui dit mieux ?

Ce plat, à base d’aubergine, se déguste souvent en entrée, ou en accompagnement d’un poisson ou d’une viande. A Tel Aviv, vous pouvez le retrouver soit sous forme de plat dans une assiette (comme une assiette de houmous), soit à l’apéro, sous forme de tapas où l’on vient tremper son pain.

Servi sous forme de purée, vous pourrez si vous êtes chanceux en trouver au supermarché. Vous nous connaissez maintenant suffisamment pour savoir que dans cette rubrique, on privilégie le fait-maison !

Donc aujourd’hui, avec l’aubergine à l’honneur, on vous explique comme réaliser un baba ganoush inratable.

Pourquoi ce nom ? En arabe, baba signifie Papa, et ganoush signifie mou. L’aubergine étant assez centrale dans la cuisine du Moyen-Orient, on peut ainsi interpréter pourquoi on l’appelle ainsi.

Authentic Baba Ganoush! (Grill or Oven) + Video | Feasting At Home

Source : feastingathome.com

Il existe plusieurs versions de ce plat : on peut en effet mélanger l’aubergine avec du yaourt (cette version est plutôt libanaise), ou avec de la tehina, et enfin de la mayonnaise (pas hyper light mais c’est un excellent moyen de faire manger des aubergines aux enfants, la mayonnaise adoucissant le goût de ce légume).

Comme toutes les bonnes recettes :

  • On commence par préchauffer le four, 180 degrés.

  • Vous coupez l’aubergine en deux et l’insérez dans le four, posée côté chair sur une feuille de papier d’alu. Laissez cuire une bonne demi-heure.

  • Sortez du four, laissez refroidir, puis retirez la chair de l’aubergine avec une fourchette et réduisez en purée (pas besoin de mixeur, cela donnera plus de texture à votre baba ganoush).

  • Arrosez de citron.

  • Ensuite, vous choisissez : soit vous rajoutez de la tehina, soit du yaourt, soit de la mayonnaise. N’oubliez pas un peu de sel, de paprika, de cumin, d’ail… et le fameux trait d’huile d’olive.

  • Au moment de servir, ajoutez quelques herbes fraîches (coriandre par exemple) … et bon appétit !

 

Sophie Taïeb