Portrait de Francis Kalifat
Francis Kalifat
Ancien président

Né à Oran en 1952, il vit un départ précipité d'Algérie, sur fond de guerre civile, en 1962 et une arrivée mouvementée à Paris avec sa mère et ses frères. Son père, fonctionnaire de police en attente de sa mutation, les rejoindra quelques mois plus tard et ils iront un an après à Trappes où il passera son adolescence. Il développe ainsi une grande capacité d'adaptation et de circulation au sein de différents milieux. La famille s'installera ensuite à Versailles, et c’est au lycée Hoche qu’il fait toute sa scolarité, avant de rejoindre la faculté de Droit de Sceaux.

Adolescent, il s'engage dans les mouvements de jeunesses sionistes. Il y acquiert le goût du militantisme, une solide réflexion politique et le sens du leadership. Juif pratiquant et tolérant, il a un grand respect pour la pluralité des identités. Passionné par l'histoire du peuple juif et marqué très tôt par des rencontres de rescapés et les récits de la Shoah, il s'investit dans la lutte contre l'antisémitisme et la transmission de la mémoire. A 22 ans, il embrasse une carrière professionnelle comme chef d'entreprise et développe sa société avec succès.

Il devient président de Fédération des organisations sionistes de France (FOSF) et entre au Crif sous la présidence de Théo Klein en 1984. Il sera très rapidement élu au comité directeur, puis au bureau exécutif ou il siègera sans discontinuer. Élu trésorier en 2002 il contribuera activement à la consolidation financière et stratégique de l'institution. Il est ensuite élu vice-Président et sera continuellement réélu à ces postes.

Durant le dernier mandat de Roger Cukierman, il a notamment contribué au rayonnement des sections régionales du Crif, et a accompagné plus particulièrement les projets de vivre ensemble, le dialogue avec les musulmans et la cellule digitale du Crif, fer de lance de la lutte contre la haine sur internet.

Le 29 mai 2016 il devient le 11ème Président du Crif. Après trois ans de présidence, il est réélu pour un second mandat le 23 juin 2019.

Les billets de l'auteur

Mardi 19 avril 2022, le Crif et le Mémorial de la Shoah ont organisé une cérémonie virtuelle pour commémorer le 79ème anniversaire du Soulèvement du ghetto de Varsovie. Un moment très émouvant lors duquel nous avons rendu hommage aux Hommes qui se sont soulevés pour leur liberté.

Découvrez mon discours prononcé lors de la plénière de clôture de la 11ème Convention nationale du Crif, le 14 novembre 2021, en présence du Premier ministre Jean Castex.

Lors de la cérémonie nationale d'hommage commémorant le Vel d'Hiv, le Président du Crif s'est dit "choqué et révolté par les images indécentes des récalcitrant à la vaccination arborant l’étoile jaune et faisant des raccourcis honteux. C’est un outrage à la mémoire des victimes de la Shoah".

Mon hommage à Claude Barouch

27 Avril 2020
Catégorie : France, Actualité

Dimanche 19 avril, le Crif et le Mémorial de la Shoah ont organisé une cérémonie virtuelle pour commémorer le 77ème anniversaire du Soulèvement du ghetto de Varsovie. Un moment très émouvant au cours duquel, ensemble, nous avons rendu hommage aux Hommes qui se sont soulevés pour leur liberté.

Dimanche 12 janvier 2020, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. À l'issue de cette journée, je me suis exprimé devant les participants. Voici les quelques mots prononcés.

 

 

Dans cette éditorial, je m'exprime sur les nombreux actes de haines survenus en France et dans le monde en 2019. Je formule également mes voeux de sécurité et de paix pour cette nouvelle année.

 

Discours prononcé lors de la Plénière de clôture.

Dans le cadre du match de foot qui doit opposer le RC Strasbourg au Maccabi Haïfa FC, le Préfet de la Région Grand-Est a publié ce matin un arrêté inquiétant et profondément dérangeant. Je me suis entretenu avec le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l'Intérieur, et avec le Directeur de Cabinet du Préfet du Bas-Rhin. Un nouvel arrêté devrait être publié, supprimant notamment l'interdiction des drapeaux nationaux et des signes de soutien aux deux équipes.

"Les juges d’instruction viennent enfin de rendre leur décision dans le meurtre barbare de Sarah Halimi, dans une ordonnance rendue le 12 juillet dernier. Elles estiment qu’il existe des "raisons plausibles" de penser que le discernement du suspect était "aboli" au moment des faits. Si elle est sans surprise, cette décision reste difficilement justifiable."

Ma réaction après l'annonce du report du vote de l'Assemblée nationale pour l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. L'Assemblée nationale a également annoncé qu'avant d'être examinée, la proposition de résolution serait réécrite.

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