"L’Etoile jaune : il y a 75 ans !", par Thierry Noël-Guitelman

22 May 2017 | 487 vue(s)
Catégorie(s) :
France

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Actualité

Après notre étude sur les Juifs de Finlande, voici, comme convenu et pour coller à l’actualité qui fait que le conflit russo-ukrainien est en train de s’étendre à d’autres pays, un regard sur les Juifs de Suède.

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Antisémitisme

"Les juges d’instruction viennent enfin de rendre leur décision dans le meurtre barbare de Sarah Halimi, dans une ordonnance rendue le 12 juillet dernier. Elles estiment qu’il existe des "raisons plausibles" de penser que le discernement du suspect était "aboli" au moment des faits. Si elle est sans surprise, cette décision reste difficilement justifiable."

Ma réaction après l'annonce du report du vote de l'Assemblée nationale pour l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. L'Assemblée nationale a également annoncé qu'avant d'être examinée, la proposition de résolution serait réécrite.

Dans cette éditorial, je m'exprime sur la décision du parquet de Paris de s'opposer à l'incarcération d'Alain Soral. Une décision que je juge inacceptable.

Le 34ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 20 février 2019

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Opinion

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Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Le 29 mai 1942, il y a exactement 75 ans, la 8e ordonnance allemande imposait le port de l’étoile jaune aux juifs de zone occupée, dès l’âge de six ans.

Cette mesure discriminatoire entrera en vigueur, une semaine plus tard, le dimanche 7 juin 1942.
 
L’étoile jaune allait faciliter arrestations et déportations. Un formidable levier pour exécuter la « Solution finale ».
 
Alors que l’antisémitisme revient en force, cet anniversaire est l’occasion de ne pas oublier le rôle joué par ce marqueur. En réaction, certains n’ont pas porté l’étoile, d’autres ont pu obtenir son exemption. Un privilège très rare, accordé par les seules autorités allemandes. Une poignée de sauvetages sera permise avec son lot de compromissions et de trahisons : des protégées du maréchal Pétain, des responsables économiques, des indicateurs de police, des agents du contre-espionnage, des intermédiaires du pillage des oeuvres d’art.
 
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