Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lecture de Jean-Pierre Allali - J'avais 15 ans. Le récit inspirant d’une vie après Auschwitz, de Elie Buzyn

21 November 2018 | 354 vue(s)
Catégorie(s) :
France

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Gil Taïeb's picture
Nous sommes debout
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03 April 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Né à Tunis en 1920, Albert Memmi, s’il a été considéré, à travers certains de ses romans, comme le chantre du judaïsme tunisien, demeure surtout, le théoricien du colonialisme

C’est l’histoire d’un mariage mixte raté. Un mariage entre une Juive et un Musulman, Julie et Sam. 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

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Actualité

Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

J'avais 15 ans. Vivre, survivre, revivre. Le récit inspirant d’une vie après Auschwitz, de Elie Buzyn*

C’est l’histoire d’une vie. Et quelle vie ! Celle d’Elie Buzyn, rescapé de l’enfer nazi et devenu, par la force d’un caractère exceptionnel, un grand médecin. Ce livre est véritablement une leçon de courage et d’espoir.

Tout commence en 1929, à Lodz, en Pologne. C’est là que naît Eliezer, au sein d’une famille peu religieuse mais fortement imprégnée de culture juive et où l’on pratiquait trois langues : le polonais, le yiddish et l’hébreu. Le père Yehoshua Guershon est un industriel du textile. La mère, Sarah, s’occupe de ses trois enfants, Avram, Tauber et Elie, le petit dernier. La famille habite dans une belle maison d’une élégante avenue de la ville.

La vie aurait pu s’écouler tranquille malgré un antisémitisme endémique. Mais c’était sans compter sur la furie meurtrière des Nazis.

Le 8 février 1940, les Juifs sont obligés de se regrouper dans un quartier misérable et insalubre, Baluty. Le 7 mars, lors d’une « action », trois jeunes Juifs sont abattus pour l’exemple. Parmi eux, le frère d’Elie, Avram, 22 ans. Il ne pourra même pas être enterré dignement.

En 1944, c’est la déportation à Auschwitz-Birkenau où les parents d’Elie seront assassinés. Lui sera sauvé en mentant sur son âge. D’une certaine manière, aussi, le tatouage qu’on va graver sur son bras va contribuer à sa survie. Elie va connaître la sinistre Marche de la Mort qui le conduira à Buchenwald et, à la libération de ce camp par les Américains, il se retrouve en France, à Ecouis puis à Paris avant de rejoindre Israël où il demeurera sept ans.

A 27 ans, après avoir passé son baccalauréat, Elie Buzyn entreprend des études de médecine. Il réussira brillamment.

L’ouvrage comporte, outre un cahier iconographique, une postface d’Etty Buzyn, épouse d’Elie et le témoignage de certains proches : le Grand rabbin Haïm Korsia, Gaël Buzyn, fils d’Elie, Roland Amiach, Jacques Wrobel et Eric Martinent.

Superbe !

Jean-Pierre Allali

(*) Editions Alisio. Avril 2018. 160 pages. 18 €.