Yonathan Arfi

Le nouveau Président du Crif, un militant juif et citoyen

Blog du Crif - Proche-Orient : le Quai d'Orsay doit changer de logiciel !

08 December 2021 | 403 vue(s)
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Actualité

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Il est peut être temps de poser à ceux qui relaient les théories du complot - en particulier sur les réseaux sociaux - des questions déstabilisantes.

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

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Opinion

Par Chloé Blum

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

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Le vote par la France à l'ONU il y a quelques jours d'une résolution ne retenant que le narratif arabe dans le conflit opposant Israël aux Palestiniens est une illustration supplémentaire d'une politique trop souvent à sens unique.

Je n'éprouve aucun plaisir à la critique de mon pays. Et je ne m'y résous depuis toujours qu'à contrecœur, uniquement lorsque se joue quelque chose des valeurs et de l'intérêt supérieur de la France.

Les valeurs d'abord. En joignant sa voix à celle de la majorité automatique qui condamne Israël à l'ONU, la France a bafoué la vérité historique. Elle renforce la dévalorisation et parfois le déni de l'histoire juive de la région. Elle accepte que la vérité ne soit que le résultat du rapport de force diplomatique. Insupportable lâcheté de couloir !

Pire, en participant de l'isolement diplomatique à l'ONU d'un pays démocratique, la France renforce l'idée que les totalitaires de tous pays se font des démocraties : des États faibles qui ne sont pas solidaires. On ne fait pas mieux pour abandonner dans le monde arabe, en Chine ou ailleurs, les militants des Droits de l'Homme à leur sort et les jeter dans les bras de leurs oppresseurs !

Mais surtout, ce qu'on appelle la "politique arabe" de la France est fondamentalement contraire aux intérêts du pays.

Il est temps d'en faire le bilan : qu'est ce que cette politique a rapporté à la France ? Rien ou bien peu de choses. En tirons nous un bénéfice quelconque comparé aux autres grandes démocraties ? Aucun. Les États-Unis ou le Royaume-Uni bénéficient de contrats plus généreux que la France dans le monde arabe tout affirmant un soutien régulier et assumé à Israël.

Sommes-nous mieux compris et respectés ?  Il suffit d'observer les manifestations d'hostilité à la France qui ont traversé le monde musulman suite aux caricatures de Charlie Hebdo pour comprendre qu'un vote à l'ONU ne va pas convaincre l'obscurantisme de pencher vers les Lumières...

N'y a t'il pas au contraire, à l'aune des accords d'Abraham, une place à prendre pour la France en favorisant l'émergence de nouveaux accords de normalisation entre Israël et le monde musulman? Être ambitieux pour la France dans le monde, c'est aussi penser que ce rôle de faiseur de paix n'est pas réservé aux États-Unis, pour peu que la France sache retrouver un discours équilibré.

Dans toutes les synagogues de France, les Juifs prient chaque samedi matin pour la République, avec au cœur de leurs prières, le voeu de grandeur que je partage ici : "Que la France jouisse d’une paix durable et conserve son rang glorieux au milieu des nations."

Je sais au fond de moi que la France serait plus forte et respectée dans le monde si elle retrouvait les mots et les actes pour se tenir aux côtés d'Israël, comme de toute autre démocratie, lorsque celui-ci est stigmatisé dans l'arène diplomatique.

C'est, j'en suis convaincu, les valeurs et l'intérêt de la France.

Yonathan Arfi, vice-Président du Crif