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Publié le 7 Janvier 2016

« Il faut qu’on connaisse leurs noms »

« C’est un combat commun que doivent mener toutes les forces de la démocratie », a affirmé le Président du CRIF.

Par Steve Nadjar, publié dans Actualité Juive le 6 janvier 2016
 
Philippe Braham, Yohan Cohen, Yoav Hattab, François-Michel Saada. Quatre hommes tombés, il y a un an, sous les balles d’Amedy Coulibaly, un vendredi de janvier. « Il y a un paradoxe que m’a fait remarquer Samuel Sandler [qui a perdu une partie de sa famille lors de l’attaque de l’école Ozar Hatorah de Toulouse, en 2012] », a noté le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia, présent à la cérémonie devant l'Hypercacher, mercredi 6 janvier 2016. « Il m’a dit : “Je m’interdis de prononcer le nom de l’assassin de mon fils et de mes petits-enfants. J’ai l’impression qu’on connaît plus son nom que les leurs”. Je crois qu’il a raison. Il faut que l’on connaisse leurs noms ». 
 
« Quand on est devant l’Hypercacher, on pense à Charlie Hebdo ; devant Charlie, on se souvient du Bataclan ». Pour le Président du Consistoire, Joël Mergui, la prise d’otages a ouvert la voie à une prise de conscience. « Quand on s’attaque aux Juifs, on s’attaque à la communauté nationale, on s’attaque à la vie ».  
 
« Je crois que c’est toute la France qui devrait être mobilisée », a ajouté Roger Cukierman, Président du CRIF qui organise un grand rassemblement unitaire samedi prochain devant l’Hypercacher. « C’est un combat commun que doivent mener toutes les forces de la démocratie contre la barbarie moyenâgeuse des djihadistes », a-t-il ajouté... Lire l'intégralité.