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Publié le 24 Mars 2010

Gil Taieb, président de l’ABSI : «Un jour, la paix viendra !»

Vous venez d’organiser le gala de l’ABSI. Comment s’est déroulée cette soirée ?




Depuis 20 ans, nous organisons notre dîner annuel dédié au Bien Etre du Soldat israélien.
Ce rendez vous est un moment fort d’affirmation de notre soutien à tous les jeunes israéliens qui donnent 3 ans de leurs meilleures années pour la défense de l’état d’Israël.



Au fur et à mesure des années, face à la diabolisation d’Israël et au désir des antisionistes de toutes sortes de salir l’image de l’état juif, notre action est devenue le cauchemar des ennemis d’Israël.



Ceci heureusement n’a aucune influence sur la réussite de nos soirées. Dans les rangs de Tsahal se trouve toute la diversité de la société israélienne. Chaque soldat d’Israël a ses convictions politiques ou religieuses. Il sait qu’il défend sa liberté et son existence.



Notre soirée a répondu à nos objectifs. Ce sont plus de 500 personnes qui ont participé à l’événement et les objectifs financiers ont été atteints. L’ensemble des Présidents des institutions de la communauté et les Grands Rabbin ont tenu à exprimer leur solidarité avec notre action et avec Tsahal.



Cette soirée nous a permis de renforcer le lien étroit qui nous uni à Israël.



Les films mis à notre disposition par le porte-parole de Tsahal, nous montrant la mobilisation haineuse des groupuscules anti sionistes et la présence du Chef d’Etat Major de la Marine israélienne ont fait de cette soirée un moment exceptionnel de fraternité et d’unité.



Cette soirée nous renforce dans nos convictions profondes et envoie un message fort aux soldats de Tsahal qui comprennent combien leur combat pour vivre en paix est un combat pour ceux qui vivent en Israël mais aussi pour ceux qui vivent en diaspora.



Donc mission accomplie !



Comment vous est venue l’idée de fonder l’ABSI ?



J’ai fondé l’ABSI il y a 20 ans lors de la première guerre du golfe suite à une demande de l’état major Israélien qui cherchait des donateurs pour l’acquisition d’un hôtel à Kyriat Shmona pour pouvoir offrir aux soldats de la région Nord un lieu de repos et de détente.



Avec des amis nous avons accepté cette mission et en 1993 nous avons inauguré la Maison du Soldat de Kyriat Shmona, un hôtel de 96 chambres qui reçoit chaque jour 400 soldats et sert prés de 2000 repas par jour.



Dans ce lieu les soldats sont accueillis avec amour et se débarrassant de leurs effets militaires redeviennent des jeunes ayant droit quelques heures ou quelques jours, à l’insouciance de leur âge !



Ils y trouvent une piscine, une discothèque, une salle Internet, une salle de sport, des salles de jeu et une synagogue.



Cette maison est la maison de la communauté juive de France et est entièrement financée par nous.



Que vous a apporté le rapprochement avec le Keren Or ?



Le Keren or à été fondé en 1967 pendant la guerre des 6 jours. Nos objectifs étant les mêmes, nous avons fusionné afin de continuer son œuvre et de reprendre le flambeau du soutien à Tsahal.



L’ABSI aujourd’hui est le symbole de la fusion et de la mise en commun des forces pour perpétuer et amplifier une action exemplaire.



Notre seul objectif étant de répondre toujours présent aux demandes qui nous sont faites par les responsables israéliens



La paix entre Israéliens et Palestiniens, vous y croyez ?



Je suis un humaniste et crois profondément en la capacité de l’Homme à agir sur son destin.
Je suis persuadé qu’un jour la paix viendra !



Pour cela il faut être 2 à le vouloir, aujourd’hui les démonstrations de haine tant au moyen orient que dans le reste du monde me font penser que ce jour n’est pas proche !



Chez nous en France, les groupuscules anti israéliens ne font que creuser un fossé entre les Israéliens et leurs voisins. Ils sont aveuglés par leur haine d’Israël et desservent la paix.



Aussi, parce que je crois en la paix et le désir, je pense que nous devons être forts et ne confier notre avenir à personne.



Nous ne devons rien laisser passer.



Seuls les Israéliens et les Palestiniens peuvent trouver la solution qui les fera vivre cote à cote Donc oui je crois en la paix mais dans le respect mutuel.



Photo : D.R.