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Publié le 29 Octobre 2020

Crif - Nice, à nouveau meurtrie par le terrorisme

Jeudi matin, une attaque terroriste mortelle a eu lieu dans la basilique Notre-Dame de Nice. Le Crif adresse ses pensées émues aux Niçois et toute sa solidarité aux Catholiques de France. Nous adressons nos condoléances les plus sincères aux proches des trois victimes.

Le mot du Président du Crif Francis Kalifat

Le terrorisme islamiste a de nouveau frappé la ville de Nice. Après la promenade des Anglais le 14 juillet 2016, ce sont trois fidèles de la basilique Notre-Dame de Nice qui viennent de subir la barbarie islamiste.
Mes premières pensées vont à leurs familles et à leurs proches. Je veux leur dire que leur douleur et leur deuil sont les nôtres, comme ils sont ceux de la France toute entière.
Je veux aussi assurer Christian Estrosi, Éric Ciotti, les autorités catholiques et l’ensemble des Niçoises et Niçois de notre soutien et de notre solidarité pleine et entière.
 
Au delà du terroriste qui a commis cet acte ignoble visant des personnes en prière dans une église, ce sont tous ceux qui attisent la haine dans notre pays à l’intérieur comme à l’extérieur qui en portent la responsabilité.
J’attends des autorités de notre pays une réponse à la hauteur de cette ignominie.
 
 

Déclaration du Président de la République Emmanuel Macron

 

Publié le 29 octobre 2020 dans Le Monde

Une attaque au couteau a eu lieu à l’intérieur et aux alentours de la basilique Notre-Dame de l’Assomption, à Nice, vers 9 heures, jeudi 29 octobre. Trois personnes sont mortes, deux femmes et un homme, selon des sources policières au Monde.

La première victime, une femme, a été égorgée à l’intérieur du bâtiment. La deuxième victime, un homme, a été blessée mortellement à coups de couteau. Selon le maire de Nice, Christian Estrosi, il s’agirait du gardien de l’édifice. La troisième victime a quant à elle été tuée dans un troquet en face de la basilique, ou elle s’était réfugiée.

L’auteur des faits, qui a crié à de nombreuses reprises « Allahou akbar », a été blessé par balles. En urgence absolue, il a été conduit à l’hôpital, selon ces mêmes sources. Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a annoncé s’être saisi de l’enquête, ouverte pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Elle a été confiée à la direction centrale de la police judiciaire et à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Cellule de crise à Beauvau, Emmanuel Macron se rend à Nice

Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé sur Twitter la tenue d’une « réunion de crise », place Beauvau. Le premier ministre, Jean Castex, a quitté l’Assemblée nationale, où il se trouvait dans le cadre des débats sur les nouvelles mesures sanitaires pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, pour se rendre à la cellule de crise du ministère de l’intérieur.

« Je ne peux, une nouvelle fois dans les circonstances très difficiles que notre pays traverse, dans les épreuves qu’il subit, qu’appeler l’ensemble de la représentation nationale à l’unité et à la cohésion », a dit le chef du gouvernement aux députés, avant de promettre qu’il ferait « tout son possible » pour revenir ensuite dans l’hémicycle. Réagissant à l’annonce, les députés ont observé une minute de silence et suspendu brièvement la séance. De leur côté, les sénateurs ont également observé un moment de recueillement ce matin, avant un hommage plus solennel qui leur sera rendu dans l’après-midi.

« C’est la France qui est attaquée » : Emmanuel Macron a dénoncé depuis Nice « une attaque terroriste islamiste » et annoncé le passage de 3 000 à 7 000 soldats pour l’opération « Sentinelle » afin de protéger les lieux de culte et les écoles.