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Publié le 16 Janvier 2017

#Crif - Rassemblement de soutien à Israel et Jérusalem

Le Crif se félicite de la mobilisation devant l'Ambassade et sur les réseaux sociaux

Le CRIF avait fédéré l'ensemble des associations juives françaises autour de cet événement, notamment le Consistoire, le FSJU, …..

Plus de 2000 personnes ont bravé le froid dimanche matin pour exprimer leur soutien à Israël, alors qu'à quelques centaines de mètres s'ouvrait la Conférence de Paris, réunissant 70 nations pour parler de la paix entre Israël et les palestiniens, mais sans Israël et les palestiniens.

 

Avec de nombreux drapeaux et panneaux de protestation, la foule a écouté avec attention et avec énergie les différentes interventions. On notait notamment la présence de groupe multiconfessionnels dont un groupe de chrétiens venus des Pays Bas, des Arméniens amis d'Israël.

La manifestation a débuté avec la bande sonore du "Plaidoyer pour ma terre", d'Herbert Pagani.  Ce texte, écrit en novembre 1975, après le vote par l'ONU de la résolution 3379 de l'Assemblée générale des Nations unies : "le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale". Chacun remarquait que ce texte de plus de 40 ans est malheureusement toujours d'une actualité brulante.

Francis Kalifat, Président du Crif a pris la parole pour exprimer des critiques envers la Conférence de Paris. Il est revenu sur les votes hypocrites de la France à l'UNESCO et au Conseil Exécutif de l'ONU qui n'ont pas hésité à mettre en cause 3000 ans d'histoire juive de Jérusalem. "Nous avons exprimé au Gouvernement et au Président de la République notre indignation que la France ait pu voter ces textes, ou s'abstenir. On ne transige pas avec la vérité". Il a ensuite insisté sur la seule méthode qui permettra la paix, à savoir la discussion directe entre les parties. Il a terminé son intervention en citant le regretté Elie Wiesel : "Un Juif peut être Juif loin de Jérusalem, mais pas sans Jérusalem. Un Juif peut ne pas vivre à Jérusalem, mais Jérusalem vit en chaque Juif". Il a conclu sur les motivations de ce rassemblement "C'est pour dire à Israël que nous sommes solidaires, pour dire aux 70 gouvernements que Jérusalem vit en nous et que jamais nous ne l'abandonnerons."

 

Ariel Goldmann, Président du FSJU, a expliqué pourquoi la Conférence de Paris était une imposture. Joel Mergui, Président du Consistoire, a rappelé l'amour et l'attachement des Juifs à Israël et à Jérusalem. Un message de Mme Jacqueline Cuche, présidente des amitiés judéo-chrétiennes, dans lequel elle exprimait l'amitié et le soutien des Chrétiens aux Juifs et à Israël, a ensuite été lu.

Pierre Lellouche, ancien ministre, député et conseiller municipal de Paris, a ensuite exprimé pourquoi il soutenait la solution de deux Etats tout en critiquant vivement la diplomatie française.

Meyer Habib, député des Français de la 8ème circonscription de l'étranger, représentant les français du bassin méditerranéen, dont notamment les français d'Israël, a exprimé avec fougue ses critiques envers une conférence inique qui vise à critiquer Israël, alors que tant de conflits auraient mérité la réunion et les critiques des nations du monde, comme le conflit en Syrie ou le généocide des chrétiens et des Yezidis en Irak et en Syrie.

Claude Goasguen, Député-maire du 16ème arrondissement de Paris, a été virulent lorsqu'il a expliqué que pour faire la paix entre 2 états, il fallait en préambule qu'il existe 2 états. Or si Israël a toutes les caractéristiques d'un état démocratique, il n'en était pas de même pour les palestiniens. Il a donc souligné que le préambule pour la paix à deux états n'était pas encore rempli pour les palestiniens.

Ce fut ensuite au tour du Colonel Richard Kemp, Commandant de la force britannique en Afghanistan, et chef de la mission de recherche d'informations sur le conflit de Gaza en 2008/2009. Le Colonel Kemp a notamment rappelé les valeurs humaines et démocratiques d'Israël, et l'attachement des juifs et des chrétiens à Jérusalem et à la terre de la Bible.

Enfin, SE Aliza Bin Noun, Ambassadrice d'Israël en France, a remercié le Crif et les associations qui s'étaient jointes à l'appel pour exprimer le soutien à Israël et à Jérusalem.  Elle a souligné qu'elle était en Israel la semaine précédente lors de l'attentat dans lequel 4 jeunes ont été sauvagement fauchés par un camion bélier. Elle a rappelé que les conditions de la paix ne pouvaient être remplies tant que les assassins seront félicités et leurs familles rémunérées pour les actes de terrorisme.

Le rassemblement s'est conclu par le chant de la Hatikva puis de la Marseillaise.

 

 

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