#Crif - Ville d'aubervilliers : le Crif condamne la mise à l'honneur du terrorisme

En décembre 2014, le conseil municipal d'Aubervilliers avait décidé d'attribuer au prisonnier palestinien Marwan Barghouti le titre de citoyen d'honneur. 

 

La délibération avait fait polémique jusqu'à finir devant le tribunal administratif de Montreuil. 

 

Le juge avait décidé d'annuler cette décision au motif qu'elle « n'était pas justifiée par un intérêt public local mais portait sur une affaire relevant de la politique étrangère de la France ».

 

Mais, cet été, la Mairie d'Aubervilliers récidive et fait appel. 

 

La municipalité communiste a présenté, le 15 septembre 2016, une nouvelle délibération au conseil municipal, pour que Barghouti soit reconnu comme citoyen d'honneur. 

 

Actuellement condamné à perpétuité, Marwan Barghouti était à la tête de deux organisations terroristes palestiniennes qui ont perpétré des attentats entre 2000 et 2004 : attaques au couteau, femme kamikaze, attentats à la voiture piégée.

 

Barghouti a été condamné en 2004 pour cinq meurtres et tentatives de meurtres dans une entreprise terroriste sous son commandement, y compris pour avoir autorisé et organisé l’attentat du « Sea Food Market » à Tel-Aviv dans lequel trois civils israéliens furent tués.

 

En en nommant Marwan Barghouti citoyen d’honneur de la ville, Aubervilliers cautionne le terrorisme. 

 

Choqué par cette initiative, le Crif ne comprend pas le message que veut envoyer la commune d'Aubervilliers face à une jeunesse en proie à la radicalisation.
Un message indigne d'une ville républicaine, alors que la France a été si durement touchée par des attentats.

 

Le Crif a par ailleurs dénoncé, le 9 septembre dernier, dans un communiqué,  la mise à l'honneur de Marwan Barghouti à la dernière fête de l'Humanité.

Voir ici la décision du conseil municipal du 15 septembre 2016.