Gérard Unger à l'antenne de France Inter

Sonia Devillers : Et non ce n'est pas une publicité pour les assurances, ce sont des prêtres qui chantent. Peut-être que vous étiez comme moi, peut-être que vous n'aviez jamais entendu de Prêtres chanter... en tout cas chanter de la sorte. Mais grâce à la RATP, ça fait 48 heures où même 3 jours - 72 heures qu'on les entend non-stop en boucle, partout où on peut les entendre.
Gérard Unger, vous êtes le Président de Métrobus, Métrobus qui est une filiale de Publicis.
Vous avez en concession les panneaux d'affichage de la RATP, métros et bus parisiens. Alors vous commencez par refuser cette maintenant fameuse affiche de ces maintenant fâmeux prêtres, parce que grâce à vous ils se sont quand même fait une pub d'enfer, on y reviendra... affiche flanquée de la mention “concert pour les chrétiens d'Orient” et puis finalement rétropédalage vous finissez par les acceptez.

Gérard Unger : Oui absolument je tiens à dire d'abord que aussi bien à la RATP qu’à Métrobus, tout le monde est conscient du drame que vivent les chrétiens d'Orient, de l’horreur qu'ils subissent et que la décision qui a été prise n'a pas de lien avec une quelconque indifférence possible, ce n'est pas ça. Nous avons des règles concernant les publicités. Il y a 3 types de règles, il y a les règles légales, les règles légales concernent généralement l'alcool et le tabac. Le tabac est interdit et l'alcool est très réglementé, il y a toute une série de mentions légales qu'on doit mettre sur les publicités. Il y a la loi Toubon pour l'alimentation, et les jeux pour les mentions, pour le crédit. Et la loi Toubon c'est le respect de la langue française. Donc tout ça est puni généralement d'amendes, parfois assez fortes et d'amendes pénales;

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